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CON QUALE AMORE, CON QUANTO AMORE (1970)

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Manu le 08/10/2011 à 19:54
3
Réalisé par Pasquale Festa Campanile
Avec Catherine Spaak, Lou Castel, Claude Rich, Erika Blanc, Michel Bardinet.
Film italien
Genre : Drame, romance
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1970
Titre français : Tu peux ... ou tu peux pas ?
Musique : Riz Ortolani

Sortie Cinéma France : 21/05/1971
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique CON QUALE AMORE, CON QUANTO AMORE (1970)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Situé dans la filmographie de Pasquale Festa Campanile entre le drame érotico-psychologique Scacco alla regina et la sexy-comédie préhistorique Quando le donne avevano la coda, Con quale amore, con quanto amore marque la quatrième et dernière collaboration du cinéaste avec l’actrice franco-italienne Catherine Spaak, fille du grand scénariste Charles Spaak.

Comme beaucoup d’autres travaux de ce réalisateur, Con quale amore, con quanto amore est une œuvre tombée dans un oubli quasi intégral au fil des années. La découverte de cette dernière explique toutefois aisément sa rapide relégation aux oubliettes de l’Histoire du cinéma. Car, pour être franc, il ne s’agit pas là de l’une des pièces maitresses de l’œuvre de Festa Campanile. A partir d’une trame scénaristique extrêmement fragile dans son absence totale d’originalité – un homme cherche à reconquérir celle qu’il aime – le cinéaste italien et son scénariste Ottavio Jemma – pourtant l’un de ses plus talentueux collaborateurs dans ce domaine – ne parviennent jamais à injecter une personnalité, un point de vue pertinent à leur sujet. Le film enfile ainsi les clichés de salon sur le thème des rapports humains au sein du couple, nous rappelant au passage la nécessité de ne jamais se reposer sur ses acquis dans le domaine des relations amoureuses.

Bref, un discours si banal, si entendu – même pour l’époque, il me semble – que l’on en vient à imaginer autre chose derrière celui-ci. A se demander par exemple s’il ne faut pas voir dans cette histoire une critique de la jeune bourgeoisie de l’époque, toute aussi oisive que celles des décennies précédente, et peut-être plus individualiste dans sa recherche ouvertement revendiquée du bonheur. Dur à dire …

Ce qui me parait plus sûr en revanche, c’est qu’à défaut de passionner à travers son contenu, l’ensemble demeure une très séduisante relique de son temps. Sans parler des thématiques énoncées plus haut, les décors, les costumes et la musique de Riz Ortolani – qui nous régale d’un splendide thème principal, par ailleurs décliné à toutes les sauces en cours de film – nous plongent clairement dans un autre monde, une autre époque, faisant tout de même de ce Con quale amore, con quanto amore une œuvre facilement accrocheuse, intéressante à découvrir aujourd’hui.


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