FINAL CHAPTER: WALKING TALL (1977)

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Manu le 22/08/2022 à 11:50

2.8

Réalisé par Jack Starrett
Avec Bo Svenson, Margaret Blye, Forrest Tucker, Morgan Woodward, Sandy McPeak.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 52min.
Année de production : 1977
Titre français : Justice sauvage 3 : Le Héros
Musique : Walter Scharf

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique FINAL CHAPTER: WALKING TALL (1977)

Avis rédigé par Manu | le 22/08/2022. | Note : 2.8

Final chapter : Walking tall est le onzième long métrage cinématographique de l’acteur et réalisateur Jack Starrett. Coproduit par son interprète principal, Bo Svenson, le film est coécrit par Howard B. Kreitsek, précédemment scénariste de 2 des films les plus ambitieux de Jack Smight, The Illustrated man et Rabbit, run. Il se situe dans la carrière cinématographique de Svenson entre la comédie policière Special delivery de Paul Wendkos et le film de guerre Quel maledetto treno blindato d’Enzo G. Castellari.

Final chapter : Walking tall est le troisième et dernier volet de la trilogie des Walking tall, entamée par Phil Karlson en 1973 et poursuivi par Earl Bellamy 2 ans plus tard. Avec Jack Starrett aux commandes, j'espérais peut-être un brin naïvement un retour à l'esprit bis dégraissé du film de Karlson après un second film dynamique mais plus léger dans le ton, et de confection un brin trop télévisuelle.

Pas de bol, cet ultime opus est le plus quelconque des 3, mollasson et abusivement mélodramatique. Ici Buford Pusser pleure sa femme, perd son badge, fouette un vilain bootlegger, et l'intrigue policière se résume à 2 mafieux en costard complotant au téléphone, un verre de whisky à la main.

On retiendra quand même l'amusante, mais sous-développée, tournure que prend le récit lorsque le personnage principal va finalement voir ses propres aventures au cinéma, à la sortie du premier volet, avant d'être retenu, comme dans la réalité apparemment, pour jouer son propre rôle dans la séquelle envisagée par les producteurs. Mais ce petit aspect « méta » avant l’heure ne sauve pas vraiment Final chapter : Walking tall du relatif anonymat dans lequel il s’englue assez rapidement.

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