ELECTRIC BOOGALOO: THE WILD, UNTOLD STORY OF CANNON FILMS (2014)

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Manu le 17/04/2016 à 15:52

3.3

Réalisé par Mark Hartley
Avec Sam Firstenberg, David Paulsen, Luigi Cozzi, Robert Forster, Tobe Hooper.
Film australien, américain, israélien, anglais
Genre : Documentaire
Durée : 1h 46min.
Année de production : 2014
Titre français : Electric boogaloo
Musique : Jamie Blanks

Sortie Cinéma France : 09/09/2014
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique ELECTRIC BOOGALOO: THE WILD, UNTOLD STORY OF CANNON FILMS (2014)

Avis rédigé par Manu | le 17/04/2016. | Note : 3.3

Electric boogaloo: The wild, untold story of Cannon Films est le troisième long métrage documentaire de Mark Hartley consacré au cinéma d’exploitation anglo-saxon de la période 70-80 après Not quite Hollywood: The wild, untold story of ozploitation (sur le cinéma de genre australien du tournant des années 80) et Machete maidens unleashed (sur le bis américano-philippin des années 70 et 80).

Du p’tit lait pour le cinéphile pervers que cette retour sur l’ascension et la chute du duo israélien Golan & Globus à la conquête d’Hollywood via leur désormais mythique firme Cannon. Se payant un casting de rêve en matière d’intervenants - ils sont presque tous là, à l’exception notable de Van Damme et Norris – le doc se veut avant tout ludique. Certes les raisons de l’échec de la Cannon sont évoquées, et le côté obscur de Mémé et Yoyo (copyright Starfix) pointé du doigt par certains (Bo Derek ne semble notamment pas les porter dans son cœur) mais le ton reste avant tout à l’évocation amusée d’une aventure mal barrée haute en couleurs.

Le doc multiplie donc les anecdotes humoristiques croustillantes, parfois jusqu’à au nonsensique (Menahem Golan tentant de diriger un singe !) à un rythme endiablé. Et là d’ailleurs se situe le talon d’Achille de l’œuvre, que l’on aurait souhaité moins frénétique, moins hachée quant à son montage. Réunir autant de beau monde pour limiter le plus souvent leur participation à une phrase, une anecdote, laisse forcement le spectateur un brin sur sa faim.

En résumé, totalement jouissif bien qu’un peu frustrant.

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