KING SOLOMON'S MINES (TV) (2004)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 16/10/2022 à 11:36

3.2

Réalisé par Steve Boyum
Avec Patrick Swayze, Alison Doody, Roy Marsden, John Standing, Hakeem Kae-Kazim.
Mini-série américaine, allemande, sud-africaine en 2 parties
Genre : Aventures
Durée : 2h 53min.
Année de production : 2004
Titres français : Allan Quatermain et la pierre des ancêtres
Musique : Mark Kilian

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique KING SOLOMON'S MINES (TV) (2004)

Avis rédigé par Manu | le 16/10/2022. | Note : 3.2

King Solomon’s mines est la neuvième réalisation de l’ancien cascadeur, coordinateur de cascades et réalisateur de seconde équipe (sur des titres tels que Groundhog day d’Harold Ramis, Mother’s boys d’Yves Simoneau ou encore Mystery, Alaska de Jay Roach), Steve Boyum. Cette nouvelle adaptation du célèbre roman éponyme de H. Rider Haggard, originellement publié en 1885, se situe dans la carrière de Patrick Swayze entre le film d’aventures / heroic fantasy, George and the dragon de Tom Reeve, et la mini-série d’espionnage, Icon, signée Charles Martin Smith.

Dix-neuf ans après l’inénarrable version Cannon Productions de ce classique de littérature d’aventures britannique, King Solomon’s mines nous revient sous forme d’une mini-série labellisée Hallmark Entertainment. L’assurance d’un spectacle de qualité certes, mais la crainte également d’un produit familial inodore et incolore.

Et, fort heureusement, l’œuvre souscrit pleinement à la première assertion sans trop s’illustrer sur le terrain de l’académisme. Certes, pour le meilleur comme pour le pire, l’adaptation de J. Lee Thompson possédait assurément plus de saveur, et le grand spectacle promis pâtit ici d’un format télévisuel restrictif comme d’une mise en scène purement fonctionnelle. Mais la mayonnaise prend tout de même assez naturellement, grâce à quelques beaux décors naturels, un récit bien mené, voire même alerte dans sa seconde partie, et une prestation centrale de Patrick Swayze tout à fait convaincante.

Bref, une petite réussite de la part Hallmark que cette version du roman d’Haggard qui fait mieux que se permettre d’exister face aux précédentes adaptations, tout en venant nous rappeler que, bien qu’alors plus vraiment bankable, Patrick Swayze n’avait rien perdu, en ces années 2000, de son capital charme / sympathie.

Rechercher avec google