WHIFFS (1975)

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Léo le 16/05/2014 à 11:41

2.9

Réalisé par Ted Post
Avec Elliott Gould, Eddie Albert, Harry Guardino, Godfrey Cambridge, Jennifer O'Neill.
Film américain
Genre : Comédie policière
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1975
Musique : John Cameron

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique WHIFFS (1975)

Avis rédigé par Manu | le 16/05/2014. | Note : 2.9

Whiffs se situe dans la carrière purement cinématographique du réalisateur Ted Post entre Magnum force, seconde aventure de l’inspecteur Harry, et Good guys wear black, véhicule d’action mettant en scène Chuck Norris. Le film marque la seconde collaboration entre l’acteur Elliott Gould et le scénariste Malcolm Marmorstein, un an après le S*P*Y*S d’Irvin Kershner et 15 ans après l’obscure Dead men don’t die, écrit mais également réalisé par Marmorstein. Trois titres possédant pour principal point commun de s’être soldés par de cuisants échecs critiques et publics. Enfin, notons que ce titre complètement oublié a tout de même reçu une nomination à l’oscar en son temps, pour sa chanson originale « Now that we’re in love », écrite par George Barrie (également producteur du film) et Sammy Cahn.

OK, Whiffs est loin de concourir dans la même catégorie que M*A*S*H, film auquel il fait immanquablement penser. En dépit d’une idée de départ plutôt amusante, cette comédie militaro-policière ne s’avère au final que très modérément amusante, et certainement jamais aussi irrévérencieuse qu’elle le voudrait (sans doute) envers les institutions militaires de son pays. Il me parait également évident que son scénario navigue un brin à vue, hésitant jusque dans le portrait qu’il dresse de son personnage central, tantôt présenté comme un imbécile complet, tantôt faisant preuve d’une surprenante lucidité d’esprit, voire d’un sens de l’organisation éguisé.

Bref, le film de Ted Post n’est donc pas un modèle de rigueur scénaristique. Il tend par ailleurs clairement à sous-exploiter sa belle distribution, même si la prestation d’Elliott Gould, un peu en roue libre, demeure en fin de compte assez savoureuse.

Maintenant, si l’on est partant pour un divertissement gentiment barré comme l’on n’oserait plus en proposer de nos jours - l’essentiel de l’intrigue » comique » repose tout de même une histoire d’empoisonnement au gaz chimique militaire d’une petite bourgade de l’Utah - disons que ce Whiffs s’avère un divertissement parfaitement capable de répondre à cette attente.

Une gentille petite farce, quelque peu inodore, partant un peu dans tous les sens, mais jamais désagréable à suivre en définitive, et méritant probablement un peu mieux que sa très mauvaise réputation.

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