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WHERE ANGELS GO TROUBLE FOLLOWS! (1968)

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Manu le 30/07/2020 à 17:07
2.6
Réalisé par James Neilson
Avec Rosalind Russell, Stella Stevens, Mary Wickes, Susan Saint James, Robert Taylor.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1968
Titre français : Les Gamines explosives
Musique : Lalo Schifrin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.6



 Critique WHERE ANGELS GO TROUBLE FOLLOWS! (1968)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.6
Where angels go trouble follows! est la suite de The Trouble with angels, signé 2 ans plus tôt par l’actrice / réalisatrice Ida Lupino. Tout comme The Trouble…, le film est écrit par Blanche Hanalis, créatrice quelques années plus tard de la cultissime série Little house on the prairie. Le film marque par ailleurs l’avant dernière apparition cinématographique de l’acteur Robert Taylor, qui tournait ici pour la troisième et dernière fois sous la direction de James Neilson.

La nonne avait semble-t-il le vent en poupe au milieu des sixties, porté par le tube musical « Dominique » de Sœur Sourire, le pseudo biopic consacré à cette dernière, signé du vétéran Henry Koster, et le succès surprise de la comédie The Trouble with angel. Au sein de ce mini cycle, Where angels go trouble follows! arrive donc plutôt en queue de peloton. Ce qui n’en fait pas pour autant un titre moins fréquentable que le déjà pas indispensable opus de Miss Lupino.

Du cinéma familial sans méchanceté aucune comme aimait à le pratiquer James Neilson, qui tente ici de capter l’air du temps, mais avec 10 ans de retard sur celui-ci dans le discours. Le progressisme affiché par le film - et le personnage un brin ridicule qu’incarne une Stella Stevens toujours à fond - fait donc avant tout sourire, tombant quasi systématiquement dans la caricature plus ou moins maladroite, mais l’ensemble demeure plutôt enlevé, son entrain un peu forcé se voyant régulièrement dynamisé par le délicieux score pop de Lalo Schifrin et la très belle photographie du grand Sam Leavitt (A star is born, Exodus, Cape Fear).

En définitive sensiblement plus divertissant que son modèle, un titre totalement suranné, un peu bêta, mais, d'une certaine façon, suffisamment représentatif de son époque pour se laisser suivre avec amusement.


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