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VOTO DI CASTITA (1976)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 07/05/2009 à 07:39
2.5
Réalisé par Joe D'Amato
Avec Jacques Dufilho, Gillian Bray, Enzo Colajacono, Sofia Dionisio, Laura Gemser.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 26min. / 1h 35min.
Année de production : 1976
Titre anglais : Vow of chastity
Musique : Roberto Pregadio

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5



 Critique VOTO DI CASTITA (1976)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.5
Avec un titre pareil (que l'on peut traduire en français par Voeux de chasteté) associé au nom de Joe D'amato - king du porno italien des années 90 mais qui, rappelons-le, avait fait bien d'autres choses plus intéressantes avant cette tardive reconversion - je vois venir d'ici mon Rémi me lancer un jovial « c'est un film de boules, ton truc ». Et ben non,c'est certes un peu « olé olé » sur les bords mais d'une part je ne me suis fait qu'une version courte du film, à laquelle manque environ 10 minutes de séquences que j'imagine un peu plus croustillantes que celles gentiment salaces qu'il m'a été donné de voir ici, et d'autre part il s'agit avant tout d'une comédie de moeurs épinglant la bourgeoisie italienne, comme cela était fréquent - pour ne pas dire systématique - à l'époque.

Ecrit par George Eastman, à l'époque l'acteur fétiche de D'amato, Voto di castità reprend la trame de Malizia, le classique de ce sous-genre italien, mais en l'inversant. Ici ce n'est pas un élément dépravé qui va venir pervertir une famille de culs bénis, mais une famille de bourgeois dépravés, ayant bâti sa fortune dans les maisons closes, qui va tenter, avec la bénédiction de l'église, de débaucher son seul élément un peu coincé (en fait le petit fils puceau de la famille, qui souhaite faire son séminaire). Situation inédite et amusante à laquelle vient se greffer une histoire de trauma freudien un peu plus tordue, permettant notamment à D'amato de nous livrer une curieuse séquence onirique annonçant un peu dans son traitement les opus gores à venir du cinéaste. Dire que le film est d'une grande finesse serait mentir effrontément : la critique sociale se vautre dans la caricature la plus facile et les gags sont le plus souvent énormes. Quant aux comédiens, ils en font des caisses, Jacques Dufilho le premier, ici à des années lumières du cinéma de Sautet et Chabrol, dans un double rôle de pervers pépère / archevêque peu scrupuleux. Bref, c'est de la grosse cuisine qui tâche, mais à tout prendre, je préfère encore ça que les critiques bourgeoises tiédasses d'un Chatiliez (et là, moi je dis que citer Sautet, Chabrol et Chatiliez pour parler de ce film, mine de rien c'est quand même un petit exploit).


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