UNE NUIT A L'ASSEMBLEE NATIONALE (1988)
Manu le 02/03/2025 à 11:28
Réalisé par Jean-Pierre Mocky
Avec Jean Poiret, Michel Blanc, Jacqueline Maillan, Isabelle Mergault, Roland Blanche.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1988
Musique : Gabriel Yared

Sortie Cinéma France : 08/06/1988
Sortie DVD France : n.c.
Avec Jean Poiret, Michel Blanc, Jacqueline Maillan, Isabelle Mergault, Roland Blanche.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1988
Musique : Gabriel Yared

Sortie Cinéma France : 08/06/1988
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
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| Note : 2.7
Situé dans la pléthorique filmographie de l’acteur, scénariste et réalisateur Jean-Pierre Mocky entre le film choral Les Saisons du plaisir et la comédie Divine enfant, Une nuit à l’assemblée nationale est coécrit par Mocky lui-même et Patrick Rambaud, que le cinéaste retrouvera en 2011, à l’écriture de son Crédit pour tous. Il s’agit par ailleurs du huitième et dernier film tourné par Jean Poiret sous la direction de Mocky.Après plusieurs titres relativement bien accueillis, tant du côté du public que de la critique, l’indomptable Mocky avait fâché à peu près tout le monde en livrant cette aussi attendue que calamiteuse Nuit à l’assemblée nationale. Attendue parce que marquant la rencontre entre Mocky et Michel Blanc, absent des plateaux depuis 2 ans et sa mémorable prestation, récompensée à Cannes, dans le Tenue de soirée de Bertrand Blier. Et calamiteuse tout simplement parce que les pires travers du cinéma de Mocky semblaient s’être donnés rendez-vous à l’occasion de cette satire fustigeant les mœurs de la cinquième république.
Car il faut bien dire qu’en dépit de son alléchante distribution et croustillant sujet, Une nuit à l’assemblée nationale nous fait très rapidement déchanter. Humour au ras des pâquerettes, comédiens en roue libre, scénario bâclé bien au-delà de l’excusable et réalisation à l’avenant : l’ensemble n’est pas loin de relever de l’arnaque à spectateur, voire du foutage de gueule.
Bref, un Mocky des mauvais jours donc, timidement sauvé par un budget et des moyens de production certes fort mal employés, mais donnant tout de même une facture cinématographique plaisante à l’ensemble, et, sous l’embarrassante lourdeur de sa caricature, un portrait tout de même parlant, car sans le moindre filtre et sur le vif, de la vie politique française de l’époque, avec quelques références à des « affaires » du moment qu’aujourd’hui seuls quelques initiés capteront.
Bref, à la fois une comédie catastrophique et un objet cinématographique eighties pas dépourvu d’intérêt.

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