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UN GRAND SEIGNEUR : LES BONS VIVANTS (1965)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 27/01/2018 à 08:52
3.3
Réalisé par Gilles Grangier, George Lautner
Avec Bernard Blier, Louis De Funes, Jean Lefebvre, Mireille Darc, Bernadette Lafont.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1965
Musique : Michel Magne

Sortie Cinéma France : 28/10/1965
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique UN GRAND SEIGNEUR : LES BONS VIVANTS (1965)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
Un grand seigneur : Les Bons vivants est un film réalisé aux deux tiers (segments « La Fermeture » et « Le Procès ») par Gilles Grangier et, pour son ultime segment intitulé « Les Bons vivants », George Lautner. Notons que c’est ici la seconde et dernière fois que Lautner dirige à l’écran Louis De Funes après la comédie policière Des pissenlits par la racine, sortie 1 an auparavant et dans laquelle apparaissait déjà Mireille Darc.

De Funes, Blier, Darc, Lafont, Lefebvre, Cowl et Carmet à l’écran, Audiard et Simonin à l’écriture, Grangier et Lautner aux manettes : une partie non négligeable du gratin du cinéma comique des années 60 s’est donné rendez-vous sur ce titre malgré tout quelque peu tombé dans l’oubli aujourd’hui.

Un déficit de popularité qui s’explique peut-être par le caractère ouvertement graveleux de l’œuvre, tranchant d’ailleurs assez nettement avec l’esprit familial du cinéma de la star en devenir De Funes. A ce titre, le sketch de Grangier marque essentiellement par l’embarrassante complaisance avec laquelle il évoque, et se lamente sur la fermeture des maisons closes au lendemain de la libération.

Ce segment, de même que le suivant, cantonnerait à juste titre l’œuvre au seul registre de l’anecdotique si la dernière histoire ne tirait pas, contre toute attente, l’ensemble vers l’indispensable. Celle-ci, intitulée « Les bons vivants », voit De Funes, notable veuf et citoyen modèle d’une petite bourgade de province, recueillir chez lui une femme « égarée » pour, sous son influence, progressivement transformer sa maison en bordel « hype ». Délicieusement corrosive, cette ultime partie, dialoguée, comme l’on peut l’imaginer de la part d’Audiard, aux petits oignons, est à mon sens un grand de cinéma Lautnerien qui nous offre une mémorable prestation de De Funes, proprement déchainé et plutôt surprenant en apprenti maquereau.

Bref, incontournable pour 1 tiers, en quelque sorte.


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