THE SECRET OF SANTA VITTORIA (1969)

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Léo le 31/05/2013 à 09:32

Réalisé par Stanley Kramer
Avec Anthony Quinn, Anna Magnani, Virna Lisi, Hardy Krüger, Gigi Ballista.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 2h 10min
Année de production : 1969
Titre français : Le Secret de Santa Vittoria
Musique : Ernest Gold

Sortie Cinéma France : 29/04/1970
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique THE SECRET OF SANTA VITTORIA (1969)

Avis rédigé par Manu | le 31/05/2013. | Note : 2.0

The Secret of Santa Vittoria succède dans la filmographie du producteur et réalisateur Stanley Kramer au doublement oscarisé Guess who’s coming to dinner. Intégralement filmé en Italie, le film reçu lui-même deux nominations à l’oscar en 1970 dans les catégories « meilleur montage » et « meilleure musique originale ». Il s’agit d’une adaptation du roman éponyme de l’américain Robert Crichton originellement publié en 1966, roman semble-t-il inspiré d’évènements authentiques.

Spécialisé dans les grands sujets à résonance « humaniste », Stanley Kramer n’est pas exactement le cinéaste hollywoodien le plus subtil de son temps. Et il le prouve une fois encore sur cette tragi-comédie historique glorifiant la résistance populaire italienne à l’oppression nazie. Long et souvent particulièrement lourd, The Secret of Santa Vittoria est une œuvre quelque peu pénible à suivre dans laquelle Anthony Quinn, fort heureusement plutôt bien entouré, cabotine comme un malade en « Zorba l’italien ».

L’ensemble n’est certes pas totalement sans mérite, et je veux bien croire que la photographie ensoleillée en scope de Giuseppe Rotunno devait en jeter en max sur grand écran (la scène du château d’eau, et son impressionnante profondeur de champ, est assez marquante à cet égard), de même que les très beaux décors naturels sélectionnés par la production. Mais le manque constant de finesse du film, perdant d’emblée toute pertinence dans sa représentation de carte postale de l’Italie, et le caractère diffus de son écriture, qui tente de mener en parallèle 2, 3 intrigues sans en développer aucune correctement, laisse sur l’impression d’un indigeste pudding à oscars auquel on a guère envie de revenir une fois sa vision avalée.

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