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THE SCOUT (1994)

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Manu le 09/08/2021 à 08:26
3.6
Réalisé par Michael Ritchie
Avec Albert Brooks, Brendan Fraser, Dianne Wiest, Lane Smith, Michael Rapaport.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1994
Titre français : La Révélation
Musique : Bill Conti

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique THE SCOUT (1994)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
The Scout est l’antépénultième réalisation pour le grand écran de Michael Ritchie. Ce Projet initialement développé par Andrew Bergman, avec Peter Falk dans le rôle du recruteur Al Percolo et James Belushi dans celui du joueur Steve Nebraska, atterri quelques années plus tard entre les mains de Ritchie. Souhaitant au départ refaire équipe avec son comédien fétiche, Walter Matthau, Ritchie boucla finalement l’affaire en compagnie d’Albert Brooks, qui en profita pour réviser le script en profondeur.

Très plaisante revoyure que cette ultime comédie sportive de Michael Ritchie, guère mieux considérée à l’époque par la critique que ses quelques autres travaux de la même décennie. Certes, comme trop souvent chez ce cinéaste, l’œuvre ne tient pas tout à fait la distance. Entre deux séquences réjouissantes, celle-ci cède régulièrement à la facilité. On sent notamment que Ritchie se fiche un peu de l’issue de son intrigue, expédiée vite fait, bien fait, anonymement (aux dires de Brooks, Ritchie et lui durent se soustraire aux exigences de la production pour ce final, différent de celui qu’ils avaient imaginé au départ).

En revanche, contrairement à son poussif Cops and Robbertson sorti la même année, on retrouve sporadiquement le cinéaste à son meilleur ici, notamment dès lors qu’il s’agit de fustiger le sport business et la figure héroïque du champion sportif, ou encore de s’amuser des psychoses de ses personnages. Et puis gros, gros atout de l’œuvre : la savoureuse composition d’Albert Brooks en recruteur baratineur, figure paternelle malgré lui. Du p’tit lait pour qui aime l’acteur, qui retravaille au passage, aux côtés de son habituelle partenaire d’écriture, Monica Johnson, ce personnage d’égoïste misanthrope rêveur sympathique développé dans la plupart de ses réalisations. Dommage que Brendan Fraser ne parvienne pas à s’aligner sur ce numéro comique 4 étoiles…

Bref, loin du ratage intégral auquel on l’assimile souvent abusivement – son fiasco intégral au box-office y étant sans doute un peu pour quelque chose - un titre tout à fait recommandable dans la filmographie de Ritchie, auquel ne manque qu’un chouia de piquant dans l’humour, voire plus globalement d’ambition et rigueur dans le propos.


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