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THE ONE AND ONLY (1978)

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Manu le 17/11/2011 à 17:56
2.9
Réalisé par Carl Reiner
Avec Henry Winkler, Kim Darby, Gene Saks, William Daniels, Harold Gould.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1978
Musique : Patrick Williams

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9



 Critique THE ONE AND ONLY (1978)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.9
Carl Reiner aura signé comme réalisateur au moins 2 classiques de la comédie américaine des années 80 : Dead men don’t wear plaid et The Man with two brains, toutes 2 mettant en vedette Steve Martin. Le reste de son œuvre, pour une large part peu diffusée en France, est certes en deçà de ce 2 réussites – en tout cas si je me fie aux seuls titres que je connais – mais possède toujours un truc personnel dans le ton, une exigence supérieure à la moyenne au niveau de l’écriture. Ainsi, sans être des films totalement aboutis, Where’s Poppa, The Jerk, Summer School ou Fatal instinct possèdent tous un brin de caractère, en plus de quelques excellentes séquences comiques.

Il en va de même de ce One and only, écrit par le futur scénariste et réalisateur d’Arthur, Steve Gordon. Plutôt sympathique au final, le film ne démarre pourtant pas très bien, nous présentant un personnage principal vite exaspérant dans sa persistance à faire le pitre alors que – pour tout dire – il n’a rien de franchement drôle. La première demi-heure, très confuse dans le ton – on se demande selon les séquences si l’on est dans une farce décalée ou une tragi-comédie romantique plus réaliste (et un peu gnangnan) – est même assez insupportable. Et j’avoue que je commençais alors presque à saluer l’oubli dans lequel était tombé ce titre censé permettre à Henry Winkler – qui triomphait alors dans le rôle de Fonzie, le blouson noir de la série Happy days – d’orienter sa jeune carrière du côté du grand écran.

Puis avec l’arrivée de son héros à New-York, le film commence enfin à se bâtir une unité. D’excellents personnages secondaires rentrent en scène (Hervé Villechaize et Gene Saks, lequel vole la vedette à tout le monde), l’humour se fait davantage « poil à gratter » et, en s’orientant vers l’univers factice et décalé des combats de catch pour rire, le récit prend une tournure très originale, même si portant indéniablement quelques stigmates de la vague de success story lancée deux ans auparavant par Rocky. Dommage qu’à côté de ça, l’intrigue romantique ne décolle jamais vraiment, tenant jusqu’au bout de la gentille bluette.

Au final, un film boiteux, pas toujours très adroit mais intéressant et, dans sa seconde moitié, plutôt attachant.


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