THE MALTESE BIPPY (1969)

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Manu le 25/03/2023 à 08:24

3.1

Réalisé par Norman Panama
Avec Dan Rowan, Dick Martin, Carol Lynley, Julie Newmar, Fritz Weaver.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1969
Musique : Nelson Riddle

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique THE MALTESE BIPPY (1969)

Avis rédigé par Manu | le 25/03/2023. | Note : 3.1

The Maltese bippy est le onzième long métrage du scénariste, producteur et réalisateur Norman Panama. Le film est produit et coécrit par Everett Freeman, coscénariste, 1 an auparavant, de la comédie Where were you when the lights went out? de Hy Averback. Il se situe dans la carrière sur grand écran de l’actrice Carol Lynley entre le film d’espionnage de Seth Holt, Danger route, et le thriller de Robert Sparr, Once you kiss a stranger…

The Maltese bippy est la seconde, tardive et ultime tentative du duo comique Rowan & Martin, vedettes du populaire show télé Rowan & Martin’s Laugh-in entre 1968 et 1973, de percer du côté des salles obscures. Et, force est de constater retrospectivement que, tout comme leur premier essai, la comédie westernienne Once upon a horse… d’Hal Kanter, celle-ci n’a malheureusement pas marqué l’Histoire de la comédie américaine de son temps.

Cette comédie horrifico-policière n’est effectivement pas une œuvre de première importance, et l’on ne manquera pas de lui reprocher son caractère un peu trop rétro, pour ne pas dire poussif. Certes l’ensemble parvient ponctuellement à s’extirper de l’anonymat grâce à sa photographie soignée et ses charmants décors de studio, mais l’on reste dans du produit hollywoodien sans grande personnalité qui, côté mise en scène, demeure tout de même des plus pépère.

Davantage satisfaisante peut-être est l’écriture, généreuse en situations et dialogues amusants dans le strict registre de l’humour volontairement idiot. Cela ne vole évidemment pas très haut, mais ne prétend jamais proposer autre chose que de la farce complice, gentiment parodique. Et l’œuvre a au moins le mérite de ne pas rechigner à la tâche dans cette perspective, épaulée par quelques solides seconds rôles (dont un savoureux Fritz Weaver en noble hongrois) compensant partiellement le manque de charisme des 2 acteurs principaux.

Pas déshonorant donc, à condition de ne pas chercher ici autre chose que du plaisir démodé, un brin régressif.

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