THE LAST DRAGON (1985)

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Manu le 24/07/2022 à 09:22

3.4

Réalisé par Michael Schultz
Avec Taimak, Vanity, Christopher Murney, Julius Carry, Mike Starr, Jim Moody.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 49min.
Année de production : 1985
Titre français : Le Dernier dragon
Musique : Misha Segal

Sortie Cinéma France : 24/07/1985
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique THE LAST DRAGON (1985)

Avis rédigé par Manu | le 24/07/2022. | Note : 3.4

The Last dragon est le dixième long métrage cinématogrpahique de Michael Schultz. Produit par Rupert Hitzig, futur réalisateur du thriller horrifique Night visitor avec Allen Garfield et Elliott Gould, le film est écrit par Louis Venosta, également coscénariste et coproducteur du Bird on a wire de John Badham. Le film marque les débuts sur grand écran de l’authentique artiste martial Taimak, de son vrai nom Taimak Guarriello, ainsi que la seconde apparition de l’acteur et dramaturge Chazz Palminteri.

Il y a des révisions qui vous prennent par surprise, à l’image de ce Last dragon, que j’avais fort malencontreusement confondu avec un gros navet il y a 20 ans de cela, alors qu’il s’impose aujourd’hui, à mes yeux ébahis, comme le titre-phare de son inégal auteur.

Attention ! Je ne veux pas dire par là que The Last dragon relève de la catégorie « classique incompris ». Cela reste essentiellement une petite anomalie cinématographique eighties. Mais une anomalie particulièrement amusante à suivre, bourrée d’une énergie que Schultz n’a que trop rarement déployé à mon sens, y compris dans les quelques titres seventies ayant bâti sa réputation (Coley High, Car Wash).

Là, fort d’un récit mélangeant sans complexe film karaté, romance ado façon conte de fée, chronique sociétale et numéros musicaux visant en cedou à promouvoir les derniers protégés de la compagnie de disques Motown, productrice du film, Schultz choisit très intelligemment de ne pas prendre l’affaire très au sérieux, sans pour autant la traiter avec dédain.

La fable distille ainsi une délicieuse naïveté sur un rythme constamment enlevé, portée par des numéros d’acteur idéalement premier degré au niveau du couple vedette, caricaturaux juste ce qu’il faut du côté des seconds rôles. Soit l’approche quelque part idéale, au regard du contenu, unique en son genre, pour ne pas dire improbable, proposé par ce cuisant échec commercial en son temps, ayant depuis justement gagné en notoriété.

Bref, du n’importe quoi ne craignant jamais le ridicule, mais du n’importe quoi très fun, suffisamment malin et bien fait pour finalement se hisser parmi les réussites les plus notables de son réalisateur.

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