THE BIRDCAGE (1996)
Manu le 08/03/2025 à 09:40
Réalisé par Mike Nichols
Avec Robin Williams, Gene Hackman, Nathan Lane, Dianne Wiest, Hank Azaria.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 57min.
Année de production : 1996
Musique : Jonathan Tunick

Sortie Cinéma France : 01/05/1996
Sortie DVD France : n.c.
Avec Robin Williams, Gene Hackman, Nathan Lane, Dianne Wiest, Hank Azaria.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 57min.
Année de production : 1996
Musique : Jonathan Tunick

Sortie Cinéma France : 01/05/1996
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.5
The Birdcage est le quinzième long métrage cinématographique de Mike Nichols. Cette nouvelle adaptation de la pièce de Jean Poiret « La Cage aux folles », créée en 1973 au théâtre du Palais-Royal, à Paris, marque les retrouvailles de Nichols et Elaine May, sa partenaire d’improvisation sur les planches et à la télévision, dans les années 50 et 60. Le film se situe dans la carrière de Robin Williams entre la comédie d’aventures Jumanji de Joe Johnston et sa participation non créditée à la comédie romantique The Truth about cats & dogs de Michael Lehmann.Je gardais le souvenir d’un Mike Nichols totalement anecdotique, rejoignant la longue liste des remakes américains loupés de films écrits par Veber, et je me vois obligé de retourner ma veste sur le sujet. On est tout de même un bon petit cran au-dessus de toutes les comédies tournées par Robin Williams sur la décennie 90.
Alors certes la farce s'avère un peu épuisante sur la fin, mais au moins elle déborde d’énergie, et il y a un paquet de situations et répliques amusantes, Nichols et Elaine May se faisant notamment particulièrement plaisir sur tout ce qui touche aux personnages du sénateur ultra-conservateur et de sa femme - un Gene Hackman et une Dianne Wiest qui s’en donnent à cœur joie dans le registre coincé.
Et puis, niveau réalisation, c’est tout de même du cousu main dans le moindre détail, de l’impressionnant plan d’ouverture à la séquence musicale finale, enrichi de cette ironie infusant parfois plus ou discrètement le cadre, assez caractéristique de Nichols me semble-il. Ainsi, tel que décrit par sa mise en scène, difficile de ne pas voir en South Beach un endroit tout de même un peu moche et très bruyant.
Bref, une belle réussite de la comédie américaine des années 90, avec des petits bouts d’exigence et savoir-faire propre au cinéma du Nouvel Hollywood des décennies précédentes, Nichols ayant toujours navigué entre cinéma ouvertement populaire et projets plus surprenants, dénotant une ambition personnelle proche de celles de ses contemporains plus ouvertement « mavericks » (au grand dam de la critique française d'ailleurs, un peu perdue à l’analyse de sa trajectoire).
Sinon, pour l'anecdote, The Birdcage est apparemment l'un des 2 seuls films que Paul Thomas Anderson avoue être incapable d'arrêter en cours de route, quoi qu'il puisse se passer autour de lui (le second étant The Shining).

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