ANOTHER STAKEOUT (1993)

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Manu le 08/01/2024 à 17:42

Réalisé par John Badham
Avec Richard Dreyfuss, Emilio Estevez, Rosie O'Donnell, Dennis Farina, Marcia Strassman.
Film américain
Genre : Comédie policière
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1993
Titre français : Indiscrétion assurée
Musique : Arthur B. Rubinstein

Sortie Cinéma France : 05/01/1994
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique ANOTHER STAKEOUT (1993)

Avis rédigé par Manu | le 08/01/2024. | Note : 3.0

Another stakeout est le treizième long métrage cinématographique de John Badham. Cette séquelle du Stakeout de 1987, déjà réalisée par Badham, est à nouveau écrite et produite par Jim Kouf. Le film marque la troisième collaboration du réalisateur de WarGames avec le futur réalisateur D.J. Caruso, occupant ici les fonctions de réalisateur de second équipe et coproducteur. Il se situe dans la carrière de Richard Dreyfuss entre la comédie dramatique Lost in Yonkers de Martha Coolidge et le drame criminel Silent fall de Bruce Beresford.

Après une décennie 80 pavée de succès critiques et / ou publics, Badham aura traversé les années 90 avec nettement moins de bonheur, se perdant progressivement dans des remakes (Point of no return), copies de film à succès (Drop zone, sorte de Point break 2.0) et suites sans risque (cet Another stakeout). Rien de foncièrement mauvais en soi, mais un recul en termes d’ambitions et une installation dans la routine qui pousseront le cinéaste à retourner au petit écran de ses débuts quelques années plus tard.

Comédie policière pourtant nullement déplaisante, Another stakeout ne retrouve ainsi jamais l’énergie malicieuse et décomplexée de son modèle. Le travail est certes bien fait côté réalisation, très soigné, avec notamment quelques morceaux de bravoure joliment exécutés (l’explosion de la maison, en début de film) et les acteurs ont l’air de bien s’amuser, Dreyfuss et Estevez en tête, mais, tout particulièrement au niveau de l’écriture, l’ensemble sent beaucoup trop le réchauffé, le copier-coller, pour franchement réjouir.

Bref, même si l’on ne voit pas le temps passer - soit le minimum syndical, tout de même, de la part de Badham - et que c’est net et sans bavure dans la forme, c’est tout de même le sentiment de redite qui prend le dessus ici, nous laissant sur l’impression d’un film un peu poussif, limite paresseux.

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