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SUNDAY LOVERS (1980)

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Manu le 22/05/2011 à 12:19
3.3
Réalisé par Bryan Forbes, Edouard Molinaro, Gene Wilder, Dino Risi
Avec Roger Moore, Lino Ventura, Gene Wilder, Kathleen Quinlan, Ugo Tognazzi.
Film français, italien, anglais, américain
Genre : Comédie
Durée : 2h 01min.
Année de production : 1980
Titre français : Les Séducteurs
Musique : Manuel De Sica

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique SUNDAY LOVERS (1980)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
Composé de 4 sketchs abordant le thème universel de la séduction, Sunday lovers rassemble une prestigieuse affiche américano-européenne pour un résultat malheureusement assez inégal, même si indéniablement passionnant.

Passionnant parce qu’au-delà des qualités intrinsèques de chaque segment, l’ensemble s’avère particulièrement révélateur de la vision, du ressenti sur cette question de la drague – et au-delà de ça, des mœurs – des pays d’appartenance à chacun des 4 sketchs.

Commençons avec la première intrigue, signée Bryan Forbes. Cette prude farce sexuelle est très certainement le segment le plus faible du lot. Et si la médiocrité de l’histoire proposée n’est pas imputable directement au cinéaste, on s’étonne en revanche du peu d’investissement dont il fait preuve au niveau de la réalisation, d'une surprenante platitude pour qui connait le bonhomme et le soin formel qu'il porte habituellement à son travail. Quant à l’interprétation, on passera sur l’habituel jeu de type pervers pépère d’un Roger Moore ayant visiblement du mal à sortir de son rôle de 007 pour ne retenir éventuellement que la flegmatique prestation de Denholm Elliott en majordome homo (un petit clin d’œil au public averti : Elliott était authentiquement gay dans la vie).

Le second sketch, made in France, reforme le trio gagnant de L’Emmerdeur, Edouard Molinaro / Francis Veber / Lino Ventura, pour une « amusante » histoire de harcèlement sexuel au travail. Soit l’histoire d’un patron de PME française contraint d’inviter une stagiaire de son entreprise à un repas d’affaire sur la demande pressante d’un gros client américain à qui la jeune femme a tapé dans l’œil. La belle acceptera-t’elle les avances de ce DSK-like version US pour assurer à son patron un contrat pouvant sortir son entreprise d’une passe difficile : c’est là tout l’enjeu de cette histoire aux dialogues et situations piquantes, portée par un Lino comme d’habitude impérial. En dépit d’une réalisation là encore totalement anonyme, il s’agit probablement le plus intéressant des 4 sketchs avec le dernier, dont la décontraction, la légèreté avec laquelle il aborde son sujet donnera sans doute matière à réflexion au spectateur d’aujourd’hui.

Le troisième sketch, signé Gene Wilder, est américain. Plus osé dans ce qu’il montre au spectateur, il évite en revanche toute grivoiserie ou situation potentiellement scabreuse pour nous conter une curieuse romance, le temps d’un week-end, entre un dépressif et une belle jeune femme … du genre presque trop belle pour être vraie. Clairement le segment le plus déroutant, dans la mesure où l’ensemble n’est – et ne se veut – absolument pas drôle et que sa conclusion laisse assez perplexe. Vision torturée des relations amoureuses, cette histoire se voit partiellement sauvée de l’embarrât par une réalisation un peu plus travaillée que celles des sketchs précédents.

Enfin, Dino Risi ferme le bal sur une savoureuse histoire de Dom Juan malchanceux, magistralement incarnée par un Ugo Tognazzi plus bougon que jamais. Peut-être le plus audacieux dans son écriture, certainement le plus dynamique dans sa réalisation, ce segment qui flirte sans complexe avec le fantastique (l’épisode avec Sylva Koscina en veuve noire) demeure certainement un opus mineur aux yeux du reste de la filmo de Risi mais conclue en beauté cette drôle d'anthologie.


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