SUBURBAN COMMANDO (1991)

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Manu le 25/11/2012 à 14:16

Réalisé par Burt Kennedy
Avec Hulk Hogan, Christopher Lloyd, Shelley Duvall, Larry Miller, Jack Elam.
Film américain
Genre : Comédie, science-fiction
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1991
Musique : David Michael Frank

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique SUBURBAN COMMANDO (1991)

Avis rédigé par Manu | le 25/11/2012. | Note : 3.0

Suburban commando est l’avant-dernière réalisation du vétéran Burt Kennedy. Il s’agit du second rôle vedette de la star du catch Hulk Hogan après No holds barrel, réalisé deux ans plus tôt. Ecrit par Frank Cappello, futur réalisateur du petit hit vidéo des années 90, American Yakusa, et scénariste du Constantine de Francis Lawrence, le scénario devait initialement être tourné avec, dans les rôles principaux, Arnold Schwarzenegger et Danny de Vito, avant que ceux-ci ne choisissent de tourner Twins à la place.

Conclure pratiquement - car son ultime réalisation demeure à ce jour invisible – sa carrière sur une comédie mettant en scène Hulk Hogan, je suppose que ce n’est pas ce qu’un réalisateur ayant par le passé dirigé des pointures telles que John Wayne, Kirk Douglas, Henry Fonda ou Glenn Ford, peut rêver de mieux. Mais soyons honnête, Burt Kennedy n’a de toute façon jamais fait preuve d’une ambition débordante comme réalisateur et, à y regarder d’un brin plus près, cet inoffensif Suburban commando n’est certainement pas ce qu’il a fait de plus désolant, voire même de plus déplaisant au cours de ses 4 décennies d’activité derrière la caméra.

Alors certes, il est vrai que l’ensemble est souvent filmé comme une sitcom, qu’Hulk Hogan n’est pas un acteur-né - c’est le moins que l’on puisse dire - et que l’on baigne par moment dans une ringardise eighties absolue (musique, fringues, décors et humour inclus). Mais franchement, on ne s’ennuie pas non plus. Qu’ils soient poussifs, attendus, bêtas ou – en de bien plus rares occasions - amusants, les gags, dispensés avec générosité, incitent presque systématiquement le spectateur à la clémence tant ils se caractérisent par une absence totale de malice, une candeur cartoonesque salvatrice, sans doute d’un autre âge que celui du film-même. Dit autrement, Suburban commando ne vole pas haut mais possède un petit charme naïf assez unique.

Par ailleurs, à cela vient s’ajouter le plaisir nostalgique de savourer des effets spéciaux artisanaux à l’ancienne, confectionnés par Steve Johnson et son équipe. Et si, là-encore, le ringardissime est également au programme, à travers notamment un épisode introductif interstellaire évoquant les grandes heures du space-opera all’italiana, la créature mutante qu’affronte Hogan à la fin est en revanche une jolie réussite et, dans la seconde partie du film, plusieurs plans de navettes spatiales en mouvement s’avèrent étonnamment convaincants.

Pas très recherchée mais bon enfant, une petite sucrerie désuète plutôt sympa au final ...

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