STOP! OR MY MOM WILL SHOT (1992)

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Manu le 25/12/2018 à 08:57

Réalisé par Roger Spottiswoode
Avec Sylvester Stallone, Estelle Getty, JoBeth Williams, Martin Ferrero, Gailard Sartain.
Film américain
Genre : Comédie policière
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1992
Titre français : Arrête, ou ma mère va tirer !
Musique : Alan Silvestri

Sortie Cinéma France : 27/05/1992
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique STOP! OR MY MOM WILL SHOT (1992)

Avis rédigé par Manu | le 25/12/2018. | Note : 3.0

Stop! Or my mom will shoot est le huitième long métrage cinématographique de l’ancien monteur natif d’Ottawa, Roger Spottiswoode. Il se situe dans sa filmographie entre la comédie guerrière Air America avec Mel Gibson, et la production HBO And the band played one, retraçant les débuts de la lutte contre le SIDA. Coécrit par le scénariste du Twins d’Ivan Reitman (ici coproducteur), ce récipiendaire de 3 Razzie Awards arrive dans la carrière de Sylvester Stallone après la comédie de John Landis, Oscar, et juste avant le come-back gagnant de la vedette des Rocky du côté du film d’action, via le Die hard des montagnes Cliffhanger.

Le moins que l’on puisse dire est que ce titre n’est pas le plus apprécié des fans de Stallone, voire des cinéphiles en général. Et pourtant, sans être évidemment la comédie policière de la décennie 90, ce buddy movie vaudevillesque ne me semble au final présenter rien de franchement honteux. Et j’ai même envie d’ajouter que son équivalent côté Schwarzy, Kindergarten Cop, ne lui guère supérieur dans son souvenir, même s’il faudrait également que je le revoie. Quoi qu’il en soit, revu 25 ans plus tard, ce Stop! Or my mom will shoot m’a presque fait l’effet d’une agréable surprise dans son esprit nineties bon enfant ne cherchant qu’à amuser sans arrière-pensée sur un rythme plutôt enlevé témoignant une fois de plus du grand professionnalisme de son réalisateur.

Après, il est certain que, côté script, on se situe plutôt à la remorque du genre, avec des personnages centraux nourris aux stéréotypes grossiers, une intrigue policière peuplée de vilains en carton-pâte, et un humour inoffensif, gentiment ringard. Mais l’œuvre tire finalement un certain charme de confortable manque d’audace, d’autant qu’il s’accompagne donc d’une mise en scène solide, forte d’une sympathique petite ambiance californienne estivale (belle photo de Frank Tidy, au passage) et d’un excellent score d’action urbaine / comédie / suspense d’Alan Silvestri.

Bref, clairement pas un titre incontournable à redécouvrir d’urgence, mais un plaisant petit divertissement à la réputation calamiteuse un rien exagérée à mon sens. Sûr que les années 90 nous ont assurément offert bien pire, Sly également…

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