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SPERIAMO CHE SIA FEMMINA (1986)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 19/02/2021 à 10:01
3.7
Réalisé par Mario Monicelli
Avec Liv Ullmann, Catherine Deneuve, Giuliana de Sio, Philippe Noiret, Stefania Sandrelli.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1986
Titre français : Pourvu que ce soit une fille
Musique : Nicola Piovani

Sortie Cinéma France : 04/06/1986
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7



 Critique SPERIAMO CHE SIA FEMMINA (1986)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.7
Speriamo che sia femmina se situe dans la longue carrière de Mario Monicelli entre la tragi-comédie, présentée à Cannes, Le Due vite di Mattia Pascal, interprétée par Marcello Mastroianni, et la comédie en costumes I Picari, dans laquelle le cinéaste retrouve notamment Vittorio Gassman et Bernard Blier. Le film est notamment écrit par Moncelli et sa fidèle complice Suso Cecchi D’Amico et marque la seconde collaboration du cinéaste avec l'actrice Stefania Sandrelli après Brancaleone alle crociate, sorti 16 ans plus tôt.

Cinéaste militant par le rire, Monicelli se sera très tôt fait le chantre de l’émancipation de la femme, que ce soit à travers sa dénonciation du machisme à l’italienne ou via ses très beaux portraits de femmes, que l’on trouve selon les titres au centre ou en périphérie de récit aux ambitions parfois plus larges encore. Dans ce cadre, Speriamo che sia femmina sonne ainsi un peu comme l’aboutissement de cette veine, avec une intrigue 100% féminin reléguant, sans agressivité aucune, le gente masculine au rang de seconds couteaux.

Point de guerre des sexes ici, mais un film lumineux célébrant joyeusement la femme, perçue comme souvent plus forte et lucide que la gente masculine dans l’adversité, devant composer avec des hommes doux rêveurs, immatures, voire manipulateur un brin infantile dans le cas du personnage de Philippe Noiret. Avec, pour faire vivre cette galerie de personnages parfois caricaturaux mais toujours attachants, un casting bigarré un peu effrayant sur le papier, mais étonnamment homogène au bout du compte.

Ecueil symptomatique du cinéma italien de la période, on pourra regretter une esthétique générale très télévisuelle, aujourd’hui pas foncièrement très attractive - et puis autant le dire franco, Camillo Bazzoni n’est pas Carlo Di Palma à la photographie - mais, sorti de ce petit bémol, cette chronique familiale drôle, tendre et bien sentie relève dans l’ensemble de la très belle réussite. En tout cas l’un des titres les plus chaudement recommandables des dernières heures de la comédie à l’italienne.


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