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SPEAKING OF SEX (2001)

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Manu le 17/05/2020 à 11:28
3.3
Réalisé par John McNaughton
Avec James Spader, Melora Walters, Jay Mohr, Lara Flynn Boyle, Bill Murray.
Film américain, canadien, Français
Genre : Comédie
Durée : 1h 37min.
Année de production : 2001
Musique : George S. Clinton

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3



 Critique SPEAKING OF SEX (2001)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.3
Speaking of sex est le sixième long métrage cinématographique de John McNuaghton. Ecrit par le scénariste et réalisateur Gary Tieche, qui participera ultérieurement à l’écriture des populaires séries Medium et Preacher, le film marque la troisième collaboration de McNaughton avec l’acteur Bill Murray. Il s’agit par ailleurs du dernier film mis en lumière par le talentueux directeur de la photographie d’origine allemande Ralf D. Bode (Dressed to kill, Gorky Park, The Accused), disparu plusieurs mois avant la (limitée) sortie en salles du film.

John McNaughton a toujours été - et restera sans doute toujours - un franc-tireur au sein du cinéma américain des années 90 et au-delà. Une œuvre imprévisible à souhait, sans doute même incompréhensible aux yeux de certains, mais, pour cette raison-même, passionnante, stimulant l’envie d’y revenir régulièrement. Signé entre le biopic criminel Lansky, tourné pour HBO, et une participation à la série policière de courte durée (7 épisodes en tout) Push, Nevada, coécrite et créée par Ben Affleck, Speaking of sex est un essai comique que semble-t-il tout le monde préfère passer sous silence.

Et je dois avouer que, à la revoyure, je comprends les fortes réticences de la plupart à considérer cette outrageuse farce sexuelle comme un titre de premier intérêt. McNaughton va en effet très loin dans la bouffonnerie ici, demandant à ses interprètes de forcer le trait au-delà du raisonnable - James Spader et Melora Walters, au summum du cabotinage, semblent de ce fait juste en roue libre complète - n’hésitant pas à user de procédés burlesques éculés dans sa mise en scène (séquences en léger accéléré) et, plus généralement, appuyant constamment le climat hystérique de cet invraisemblable vaudeville.

Bref, tout cela pourrait simplement ressembler à du mauvais Blake Edwards et il est vrai que le premier tiers du film réclame du spectateur une certaine patience. Effort que récompense fort heureusement le reste du film, dévoilant alors, derrière ses situations salaces et son grossier cynisme, un savoureux, si sans conteste peu subtil, commentaire sur l’Amérique des années Clinton, et plus exactement celle sur l’affaire Lewinsky, semble-t-il sommet d’hypocrisie puritaine made in US selon McNaughton.

Un comédie gonflée, bordélique, tantôt réjouissante, tantôt embarrassante, sortant assurément du tout-venant et n’appartenant finalement à personne d’autre que son drôle d’auteur.


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