SISTER ACT 2: BACK IN THE HABIT (1993)

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Léo le 20/02/2014 à 19:02

2.5

Réalisé par Bill Duke
Avec Whoopi Goldberg, Kathy Najimy, Barnard Hughes, Maggie Smith, James Coburn
Film américain
Genre : Comédie, Policier, Musical
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1993
Titre français : Sister Act, acte 2
Musique : Miles Goodman

Sortie Cinéma France : 23/03/1994
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique SISTER ACT 2: BACK IN THE HABIT (1993)

Avis rédigé par Manu | le 20/02/2014. | Note : 2.5

Quatrième long métrage cinématographique de l’acteur et réalisateur de télévision Bill Duke, Sister act 2: back in the habit est la suite du Sister act d’Emile Ardolino, gros succès au box-office mondial de l’année 1992. Bien qu’assez mal accueilli par la critique à sa sortie, le film se révèlera à son tour une affaire commerciale particulièrement rentable pour la Touchstone Pictures, filiale de Disney et studio producteur de l’œuvre en question. Notons enfin que l’on croise dans cette séquelle deux actrices débutantes qui accèderont quelques années plus tard à la célébrité : l’actrice Jennifer Love Hewitt (créditée Jennifer « Love » Hewitt au générique de début) et la chanteuse Lauryn Hill.

Déjà pas fan du premier Sister Act, je gardais de cette suite le souvenir d’un film totalement inutile, d’une rare indigence scénaristique, clairement tourné dans le seul et unique but de capitaliser rapidement sur le succès de son prédécesseur cinématographique. Cette revoyure me le fait quelque peu positivement réévaluer.

Certes le projet n’affiche pas une grosse prise de risque pour tous ses participants. Les acteurs déjà croisés dans le premier opus refont leur numéros à l’identique. Sous couvert de prétendre n’offrir rien d’autre que de la bonne humeur au public, les scénaristes multiplient les scènes prévisibles, parfois au mépris de toute vraisemblance ou explications convaincante. Ainsi, la facilité avec laquelle notre Sister Act accepte d’interrompre sa carrière à Las Vegas pour rempiler chez les sœurs a de quoi laisser sceptique même le spectateur le moins exigeant. Bref, on nage du début à la fin dans la facilité.

Malgré tout, ce titre inoffensif, très ancré dans son époque, que Bill Duke oriente du côté du film de ghetto, sous-genre alors très à la mode dans le cinéma américain, se laisse au final plutôt agréablement consommé. Ca n’a strictement aucune consistance mais, au moins, c’est coloré, enlevé, et finalement jamais déplaisant à suivre.

Une toute petite relique de son époque, forcement décevante de la part de celui qui venait juste de signer les très réussis A rage in Harlem et Deep cover, mais pas aussi méprisable que je le pensais en m’y attelant à nouveau.

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