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SALUT LA PUCE (1982)

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Manu le 19/09/2012 à 19:42
1.9
Réalisé par Richard Balducci
Avec Jean Lefebvre, Georges Géret, Pierre Tornade, Jean-Marie Proslier, Philippe Clay.
Film français
Genre : Comédie
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1982
Musique : Francis Lai

Sortie Cinéma France : 12/01/1983
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.9



 Critique SALUT LA PUCE (1982)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 1.9
Situé dans la filmographie de l’ancien journaliste et attaché de presse Richard Balducci entre N’oublie pas ton père au vestiaire … et On l’appelle catastrophe, Salut la puce est l’adaptation de son propre roman publié en 1979 sous le même titre. Il s’agit du second des trois films de ce cinéaste mettant en scène le célèbre maréchal des logis Fougasse de la non moins fameuse séries des Gendarme de Saint-Tropez, j’ai nommé Jean Lefebvre.

Sans doute le plus personnel, voire le plus ambitieux des essais cinématographiques de Richard Balducci de la décennie 80, Salut la puce se veut une ode à la camaraderie, aux doux-rêveurs, aux saltimbanques un peu glandeurs et autres marginaux hauts en couleurs du Paris des quartiers populaires. L’attachement de Balducci à sa bande de personnages picaresques et au petit monde qui les entoure ne fait guère de doute. Il y a de la sincérité là-dedans, ainsi qu’une indéniable petite touche d’authenticité sur certains passages, comme dans cette séquence mêlant notre équipe de gentils bras cassés à véritable défilé du 1er mai (on y reconnait Georges Marchais en tête de cortège).

Bref, comme dans tout Balducci qui se respecte – du moins ceux que j’ai vu - le film se pare d’une discrète mais néanmoins pertinente lecture socio-historique à destination du spectateur contemporain. Reste que - là-encore, « comme d’habitude chez Balducci », serais-je tenté de dire – d’un point de vue purement cinématographique, ça ne vole pas bien haut. Ainsi, et bien que ne lésinant pourtant pas sur les bons mots, le script peine sévèrement à nous décrocher la moindre esquisse de sourire. Et lorsque le film tente de se la jouer sérieux, évoquant les problèmes de couple de Lefebvre ou ses relations avec son fils, la gêne prend rapidement le dessus sur l’émotion. Par ailleurs, il va sans dire que le jeu limité de Jean Lefebvre et la frêle direction d’acteur de Balducci freinent considérablement les efforts de ce dernier dans sa tentative de donner un minimum d’épaisseur à son héros.

Au final, pour situer le truc en usant de références, disons que si l’influence de Pagnol se fait par moment lourdement sentir, le résultat évoque davantage du mauvais Gilles Grangier.



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