RETURN OF THE REBELS (TV) (1981)

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Manu le 05/03/2023 à 21:48

2.4

Réalisé par Noel Nosseck
Avec Barbara Eden, Don Murray, Christopher Connelly, Jamie Farr, Patrick Swayze.
Téléfilm américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1981
Musique : Michael Melvoin

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique RETURN OF THE REBELS (TV) (1981)

Avis rédigé par Manu | le 05/03/2023. | Note : 2.4

Return of the rebels est le sixième long métrage signé par Noel Nosseck, et premier tourné pour le petit écran, média auquel le réalisateur se consacrera exclusivement par la suite. Ecrit par Robie Robinson, que Nosseck retrouvera l’année suivante sur le drame adolescent The First time, il marque également la première d’une série de onze collaborations avec le producteur Frank von Zerneck, et se situe dans la carrière de Don Murray entre le drame romantique Endless love de Franco Zeffirelli le téléfilm de David Lowell Rich, Thursday’s child.

Intérêt principal de ce titre : retrouver dans un rôle secondaire mais pivot le jeune Patrick Swayze, qui interprète ici le leader d'une bande d'emmerdeurs de première venant régulièrement squatter le camping familial de l’héroïne, Mary Beth, par ailleurs ancienne membre d'un gang de motards baptisé The Rebels (d’où le titre, donc).

Le téléfilm promet ainsi un affrontement entre jeunes cons qui renversent les poubelles et mettent la musique à fond les ballons et quinqua en blousons noirs rangés des voitures retrouvant le gout de la franche camaraderie. Un croustillant fil conducteur, réminiscence des films de bikers de la fin des années 60, que les auteurs revisitent sans trop y croire, en le saupoudrant d'une bonne louche de comédie et d'un brin de romance de la seconde chance (pour les personnages incarnés par Barbara Eden et Don Murray).

Malheureusement, la bonne humeur ne fait pas forcement un bon téléfilm, et l'humour de ce Return of the rebels se révèle bien balourd, la romance fadasse et la bagarre, particulièrement timorée au final, tarde à se signaler. Œuvrette ringarde au possible donc, mais dont je retiens quand même quelques jolies cascades (David R. Ellis est de la partie) et plans aériens soignés, signés de l'expert Rexford Metz.

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