PLANES, TRAINS & AUTOMOBILES (1987)

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Léo le 03/10/2013 à 19:23

3.7

Réalisé par John Hughes
Avec Steve Martin, John Candy, Laila Robins, Michael McKean, Dylan Baker.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1987
Titre français : Un Ticket pour deux
Musique : Ira Newborn

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7

Critique PLANES, TRAINS & AUTOMOBILES (1987)

Avis rédigé par Manu | le 03/10/2013. | Note : 3.7

Situé dans sa filmographie entre Ferris Bueller’s day off et She’s having a baby, Planes, trains & automobiles marque peut-être l’apogée de la carrière du scénariste, producteur et réalisateur John Hughes si ce n’est commerciale (celle-ci n’arrivera – malheureusement pour lui – qu’avec le succès planétaire de Home alone) du moins créative. Après avoir révolutionné le teen movie via ses trois premières réalisations, Hughes passait ici pour la première fois à un registre comique plus mature, débauchant alors deux des plus grosses stars américaines du moment dans ce domaine. Une transition largement considérée comme réussie par la critique, se soldant en prime par un franc succès commercial.

Revu 25 ans plus tard, Plane, trains & automobile a certainement pris un petit coup de vieux, à la fois dans l’humour et la confection. Pourtant, on a guère de mal à croire qu’il ait pu s’agir là du nec plus ultra de la comédie US de son temps. Certains gags fonctionnent toujours aussi bien, le jeu de Steve Martin et John Candy n’est sans doute pas des plus subtiles mais l’un et l’autre savent malgré tout rendre leurs personnages attachants. La réalisation sait en outre faire preuve d’un réel sens du rythme, sachant toujours parfaitement mettre en valeur ses gags (cf. les deux premières séquences, assez remarquables en ce sens).

Et puis, ce qui fait aujourd’hui, plus encore qu’hier, la différence ici, c’est la volonté de Hughes d’offrir en sus de son récit un vrai commentaire social sur l’Amérique des années 80. Son discours anti-yuppie pro-famille est certes un peu grossier, un brin tire larme sur la fin, mais indubitablement sincère, efficace et très agréablement critique envers l’époque qu’il décrit. Et ça, c’est clairement un élément capable d’assurer la pérennité, le succès à long terme d’une comédie.

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