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OGGI, DOMANI, DOPODOMANI (1965)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 03/11/2011 à 19:51
3.5
Réalisé par Marco Ferreri, Eduardo de Filippo, Luciano Salce
Avec Marcello Mastroianni, Catherine Spaak, Virna Lisi, Pamela Tiffin, Luciano Salce.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1965
Titre français : Aujourd'hui, demain et après-demain
Musique : Teo Usuelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique OGGI, DOMANI, DOPODOMANI (1965)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
Fausse suite du Ieri, oggi, domani de Vittorio de Sica déjà interprété par Marcello Mastroianni, Oggi, domani, dopodomani convoque trois réalisateurs différents pour 3 sketchs d’inégale durée - le plus long étant le dernier. Le premier, « L’Uomo dei 5 palloni », est signé Marco Ferreri. Le second, « L’Ora di punta », est écrit et réalisé par Eduardo De Filippo, précédemment scénariste de Ieri, oggi, domani. Enfin, le troisième, « La Moglie bionda », est l’œuvre de Luciano Salce (qui apparait dans le second segment, interprétant le rôle d’Arturo).

Passons rapidement sur « L’Uomo dei 5 palloni ». Cette histoire hautement – et un peu lourdement symbolique – d’un ingénieur sombrant progressivement dans la folie accuse une progression dramatique assez évidente et – pour un film relevant du genre comédie – un cruel manque de situations comiques. On retiendra néanmoins la qualité de l’interprétation (avec une petite apparition d’Ugo Tognazzi en fin de sketch).

« L’ora di punta » est déjà nettement plus divertissant. Un sujet bien relevé, des dialogues piquants et trois prestations d’acteurs savoureusement outrées. Certes cela reste une petite plaisanterie, assez limitée dans le discours, mais on passe assurément un bon moment.

Enfin, « La Moglie bionda » clôt cette anthologie en beauté, donnant clairement toute sa valeur au film. Mastroianni interprète dans ce petit sommet cinématographique de la comédie à l’italienne un employé de banque qui, réalisant que sa belle et jeune femme lui coûte davantage qu’elle ne lui (r)apporte, décide de l’amener en « voyage » en Afrique du Nord afin de la vendre à l’émir du coin le plus offrant. Bien mal va lui en prendre … Porté par un Mastroianni tout simplement génial (affublé d’un irrésistible tic : dès qu’il s’agite trop, ses doigts se mettent à palper d’invisibles billets !) , cette brillante satire n’épargne ni l’homme ni la femme, se moquant avec la même verse dévastatrice de l’Occident que de l’Orient. Un régal …

Pour l’anecdote, je gardais depuis mon enfance le souvenir d’une scène vue à la télé vers 10/11 ans dans laquelle un homme courait dans le désert derrière une Rolls Royce. Je n’avais jamais pu mettre de titre de film sur cette séquence et, bingo, il trouve que celle-ci était issue de ce Oggi, domani, dopodomani !


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