LIVIN' LARGE! (1991)

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Manu le 22/07/2022 à 21:51

Réalisé par Michael Schultz
Avec Terrence "T.C." Carson, Lisa Arrindell, Blanche Baker, Julia Campbell, Bernie McInerney.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1991
Musique : Herbie Hancock

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique LIVIN' LARGE! (1991)

Avis rédigé par Manu | le 22/07/2022. | Note : 2.0

Livin’ large ! est le treizième long métrage cinématographique de Michael Schultz. Unique scénario de William Mosley-Payne à ce jour, le film marque les débuts sur grand écran de l’acteur Terrence C. Carson. Il marque la première collaboration entre Schultz et l’actrice Loretta Devine, que le cinéaste retrouvera sur 2 épisodes de la série Boston Public, le long métrage Woman thou art loosed en 2004 et 3 épisodes de la série Eli Stone à la fin des années 2000.

Schultz revenait ici à cette comédie socio-satirique afro-américaine qui lui avait permis de se faire un nom au milieu des années 70, avant de quelque peu se disperser au cours de la décennie suivante, et notamment gaspiller son talent dans des productions télé de moins en moins ambitieuses. Manque de bol, le come-back espéré, en pleine résurgence du film « de ghetto », passera sous tous les radars, poussant probablement Schultz à retourner travailler, dans un relatif anonymat, du côté du petit écran.

Difficile cependant de condamner le dédain rencontré par le film à sa sortie, tant cette satire des médias et de l’arrivisme reaganien devait déjà sentir le frelaté à l’époque de sa sortie, le temps n’ayant évidemment rien changer à l’affaire, voire certainement empiré les choses

Sorti de quelques coupes de cheveux vintage et accoutrements vestimentaires aux mélanges de couleurs piquant les mirettes, rien à sauver donc, de cette satire édentée à l’interprète principal relativement tête à claques, reposant qui plus est sur un concours de circonstance pour le moins embarrassant car jamais remis en question, voyant notre jeune héros accéder à la célébrité en piétinant le cadavre encore frais d’un journaliste vedette mort dans l’exercice de ses fonctions !

Reste que l’ensemble est trop insignifiant pour que l’on s’offusque de tout ça, voire plus généralement que l’on prenne le temps de s’arrêter dessus, à moins de s’intéresser en profondeur au très inégal cinéma de Michael Schultz.

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