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LE IMPIEGATE STRADALI (1976)

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Manu le 16/06/2011 à 19:55
1.8
Réalisé par Mario Landi
Avec Femi Benussi, Marisa Merlini, Daniela Giordano, Gianni Dei, Toni Ucci.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1976
Musique : Willy Brezza

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.8



 Critique LE IMPIEGATE STRADALI (1976)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 1.8
Le Impiegate stradali est la cinquième réalisation cinématographique (sur 8) de Mario Landi. Dans sa filmographie, pour l’essentiel tournée vers le petit écran, cette comédie fait suite à un péplum biblique (Giacobbe ed Esau’, en 1963) et une adaptation de Georges Simenon (Maigret à Pigalle, en 1966, avec Gino Cervi dans le rôle titre). Le Impiegate stradali évolue de son côté dans la catégorie sexy-farce all’italiana, tournant autour d’un inattendu sujet de comédie, comme seuls les italiens peuvent avoir l’idée d’en proposer : la légalisation de la prostitution.

Le générique de début - des images d’archives d’hommes politiques du vingtième siècle (Hitler, Mao, De Gaulle, ainsi qu’un dirigeant africain que je n’ai pas identifié … en tout cas, bonjour les amalgames) vantant, par la magie du doublage (100% Michel Leeb-like pour le dirigeant africain), les bienfaits de la prostitution sur fond musical pouet-pouet - laisse craindre le pire. Et c’est peut-être cette désastreuse première impression qui sauve un peu le film, car la suite n’est pas aussi catastrophique. Disons qu'elle est juste … mauvaise.

Au bénéfice du film, on sent chez les auteurs un réel désir d'évoquer des problématiques socio-politico-économiques d’actualité - corruption du gouvernement centre-droit, crise pétrolifère révélant la dépendance énergétique de l’Italie envers les pays du proche-Orient - mais autant le dire de suite, le résultat n’est guère probant. Mario Landi et son scénariste Piero Regnali n’ont visiblement pas les épaules pour traiter ces sujets de manière pertinente. Et cela d’autant plus que les moyens financiers semblent avoir du mal à suivre derrière (figuration restreinte, décors intérieurs d’une extrême pauvreté).

Le film ne vole évidemment pas très haut côté humour, avec quelques gags à répétition de niveau CE1 (le mac qui voudrait bien jouer du couteau mais n’arrive jamais à sortir sa lame : attention au symbole !) et globalement beaucoup de bruit pour rien. La réalisation demeure quant à elle d’un désespérant statisme et, visuellement, l’ensemble retrouve ce look blafard caractéristique des épisodes fin 70 de la célébrissime série Derrick.

A voir seulement comme une petite curiosité, relique oubliée, par ailleurs étonnement chaste (au regard du sujet qu’elle aborde), d’une époque où la comédie italienne commençait à méchamment perdre de sa superbe.


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