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L'ANELLO MATRIMONIALE (1979)

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Manu le 19/01/2012 à 21:28
2.1
Réalisé par Mauro Ivaldi
Avec Carmen Villani, Ray Lovelock, Amparo Munoz, Manuel Sierra.
Film italien, espagnol
Genre : Comédie
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1979
Musique : Roberto Soffici

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1



 Critique L'ANELLO MATRIMONIALE (1979)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.1
Peu connue hors de son pays natal, Carmen Villani fut l’une des plus talentueuses représentantes de la pop italienne des années 60. Il faut dire aussi qu’avec des tubes écrits ou arrangés par Paolo Conte, Pino Donaggio, Armando Trovajoli ou Ennio Morricone, la belle avait su s’entourer des meilleurs de l’époque et l’on ne s’étonnera guère que la plupart de ses hits conservent encore aujourd’hui un charme certain. Au milieu de la décennie suivante, sa carrière musicale marquant le pas, Carmen se lança alors dans le cinéma, avec cette fois malheureusement beaucoup moins de bonheur – ou plutôt de flair. Sous la férule d’obscurs tacherons du cinéma populaire italien, dont son réalisateur de mari Mauro Ivaldi, elle va ainsi se compromettre dans une petite douzaine de sexy comédies fauchées misant davantage sur ses charmes que sur son hypothétique talent de comédienne.

L’anello matrimoniale marque la cinquième et dernière collaboration cinématographique de Carmen Villani avec son mari. Probablement un peu trop mure pour jouer les jeunes ingénues, l’actrice endosse ici le rôle d’une mère de famille en apparence comblée se laissant tenter par une aventure extra-conjugale avec son voisin de palier. Un rôle plus intéressant que prévu pour un film au ton incertain, hésitant entre la sexy-comédie, le drame bourgeois et le film érotique. Bref, autrement dit, ce n’est pas La Femme d’à côté de Truffaut et la pauvre Carmen doit se contenter d’aligner les répliques les plus creuses sur la nécessité chez la femme mariée moderne de se sentir encore désirable passé un certain âge tout en multipliant les poses suggestives – dans des situations parfois assez incongrues, d’ailleurs – entre deux scènes de lit.

Pour le reste, la réalisation ne lésine pas sur les faux raccords, la musique disco tient de l’agression sonore pure et simple et le reste de la distribution sert la soupe à Carmen sans trop faire d’histoires, de cette tête d’andouille d’Enzo Cannavale, l’un des « grands » faire-valoir comiques des mignonnes de la sexy-comédie d’alors, à l'ex-miss Univers Amparo Munoz en passant par un Ray Lovelock plutôt convaincant en mari compréhensif.


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