TEMPEST (1982)

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Manu le 15/12/2023 à 16:46

Réalisé par Paul Mazursky
Avec John Cassavetes, Gena Rowlands, Susan Sarandon, Vittorio Gassman, Raul Julia.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 2h 22min.
Année de production : 1982
Titre français : Tempête
Musique : Stomu Yamashta

Sortie Cinéma France : 26/01/1983
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique TEMPEST (1982)

Avis rédigé par Manu | le 15/12/2023. | Note : 3.0

Huitième des 18 longs métrages réalisés par Paul Mazursky entre 1969 et 2006, Tempest est l’adaptation de la pièce quasi éponyme de William Shakespeare, écrite en 1611. Le film marque la première d’une série de 4 collaborations avec le scénariste Leon Capetanos, coréalisateur avec Lewis Teague, quelques années auparavant, du film d’exploitation Dirty O’Neill. Il se situe dans la carrière de Gena Rowland entre le drame criminel Gloria, réalisé par son époux, John Cassavetes, et le téléfilm de David Lowell Rich, Thursday’s child.

Belle affiche, dans tous les sens du terme, que celle de cet aujourd’hui quelque peu oublié Tempest, affiche qui, ado, me donnait très envie de le découvrir. Malheureusement, s’il s’agit incontestablement de l'un des films les plus ambitieux de Mazursky, je suis loin de le classer parmi ses plus convaincants après visionnage.

En effet, dans cette relecture moderne de la pièce quasi éponyme de Shakespeare, le réalisateur tente un curieux mélange de réalisme et de fantaisie, avec notamment un élément surnaturel qui déboule sans crier gare en fin de film. Audacieux donc, mais je trouve que la sauce ne prend jamais vraiment. On regarde ça de loin, sans parvenir à s’intéresser, ni même à croire à ces personnages artificiels de nantis pour certains un peu bohèmes. Le petit vieux d'Harry and Tonto, la femme divorcée de An unmarried woman ou l'émigré russe de Moscow on the Hudson étaient autrement plus attachants.

Après, Tempest reste une bizarrerie plutôt agréable à suivre, principalement pour ses comédiens - Cassavetes, Rowlands, Gassman, Julia, Sarandon : il y en a pour tous les goûts - et l'ambiance unique de ses séquences new-yorkaises, ville que Mazursky filme magnifiquement, avec le même amour qu'un Allen ou un Gray.

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