LA FELDMARESCIALLA (1967)

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Manu le 01/01/2012 à 23:14

1.7

Réalisé par Steno
Avec Rita Pavone, Francis Blanche, Trence Hill, Jess Hahn, Aroldo Tieri.
Film italien, français
Genre : Comédie
Durée : 1h 25min.
Année de production : 1967
Titre français : La Grosse pagaille
Musique : Berto Pisano

Sortie Cinéma France : 09/07/1969
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.7

Critique LA FELDMARESCIALLA (1967)

Avis rédigé par Manu | le 01/01/2012. | Note : 1.7

Coproduction franco-italienne filmée en Toscane, La Feldmarescialla fleure bon la tentative de capitalisation sur l’alors tout récent et « kolossal » succès de La Grande vadrouille. Pour les similitudes, on relèvera en premier lieu une intrigue racontant globalement la même chose que celle du film Gérard Oury. Pour les grosses variantes, on notera tout particulièrement, face à un Francis Blanche en total free style dans son rôle d’officier nazi façon Papa Schultz, la présence de la star yéyé italienne Rita Pavone en tête d’affiche (jouant un personnage prénommé tout bêtement Rita … apparemment une constante dans sa courte carrière d’actrice). Une présence qui nous vaut d’ailleurs deux numéros musicaux anachroniques plaqués artificiellement sur le récit, poussant méchamment le spectateur à se dire que, décidément, le film n’a pas volé son titre français.

Il y a, voyez-vous, des comédies populaires qui, le temps aidant, gagnent en sympathie. Et je pensais sincèrement que La Feldmarescialla bénéficierait de cet effet Kiss Cool second du nom, permettant d’apprécier une œuvre avec un certain recul, sans l’influence de la pensée propre à la période qui la vit naître. Mais force est d’admettre que je m’étais bien planté, car plus de quarante ans après sa réalisation, La Feldmarescialla demeure une comédie réellement catastrophique. Pour le coup, le temps semble même avoir joué en sa défaveur, tellement on frôle aujourd’hui l’embarras sur certaines blagues anti-nazi de niveau bac à sable.

Bref, avec ses gags atrocement balourds faisant passer le film d'Oury pour du Billy Wilder, ses acteurs malencontreusement encouragés au cabotinage (ou totalement transparent dans le cas de Terence Hill, que je n’avais même pas reconnu au départ), sa mise en scène d’une rare platitude (alors que Steno sait soigner son travail lorsqu’il le veut bien), La Felmarescialla est assurément un grand moment de ringardise cinématographique à ne recommander qu’aux seuls fans acharnés de Francis Blanche ou – plus courageux encore – de Rita Pavone !

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