HENRY'S CRIME (2010)

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Manu le 26/08/2011 à 23:28

Réalisé par Malcolm Venville
Avec Keanu Reeves, Vera Farmiga, James Caan, Danny Hoch, Bill Duke.
Film américain
Genre : Comédie policière
Durée : 1h 48min.
Année de production : 2010

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique HENRY'S CRIME (2010)

Avis rédigé par Manu | le 26/08/2011. | Note : 3.0

Pour son premier film américain, l’anglais Malcolm Venville se tourne du côté d’un genre bien de chez lui : la comédie policière à base de braquage farfelu. Mettant là encore en scène le monde du gangstérisme - ou, dans le cas du personnage central, celui du gangstérisme en herbe - Henry’s crime est donc une œuvre nettement plus légère dans le ton que le précédent 44 inch chest du même réalisateur.

La première heure fonctionne assez bien. Keanu Reeves est plutôt à son avantage dans cet attachant personnage de brave type qui décide peu à peu de prendre en main une existence qu’il se contentait jusqu’alors de regarder passer. Peut-être plus sympa encore sont les prestations de Vera Farmiga, loin des personnages un peu glacé qu’elle incarne habituellement, et James Caan, trouvant probablement là l’un de ses plus intéressants rôles récents en papy de la cambriole. De son côté, la réalisation n’est pas sans charme, attentive à ses protagonistes et son tristounet cadre provincial. Enfin, le dialogue se montre souvent enlevé, jouant pour beaucoup dans la réussite de plusieurs séquences comiques.

C’est dans la seconde moitié du film que ça se gâte. Essentiellement au niveau du script en fait, avec un récit basculant dans une série de rebondissements bien trop invraisemblables pour ne pas altérer durablement la bonne impression laissée jusqu’alors par le film. Et puis, sans rien déflorer de la conclusion, les auteurs se tirent clairement une vilaine balle dans le pied dans leur dernier acte, en plaçant les 2 personnages principaux dans une situation quasi inextricable. A la Italian Job en quelque sorte, sauf qu’ici la sensation dominante demeure celle d’une conclusion en queue de poisson.

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