GLI IMBROGLIONI (1963)

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Manu le 26/06/2014 à 21:27

Réalisé par Lucio Fulci
Avec Walter Chiari, Antonella Lualdi, Raimondo Vianello, Franco Franchi, Cissio Ingrassia.
Film italien, espagnol
Genre : Comédie
Durée : 1h 26min.
Année de production : 1963
Musique : Carlo Rustichelli

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique GLI IMBROGLIONI (1963)

Avis rédigé par Manu | le 26/06/2014. | Note : 3.0

Huitième long métrage réalisé par Lucio Fulci, Gli Imbroglioni marque la troisième collaboration du cinéaste romain avec le duo comique Franco & Ciccio. Cette coproduction franco-espagnole est notamment écrite par Fulci lui-même et le binôme Castellano & Pipolo.

De ses débuts à la réalisation en 1959 avec I Ladri jusqu’au western spaghetti Le colt cantarono la morte e fu... tempo di massacro en 1966, Lucio Fulci aura signé pas moins de 16 comédies ou comédies musicales, dont ces Imbroglioni, titre s’inscrivant dans le registre italo-italien du film à sketchs. Comme l’essentiel des films comiques réalisés par Fulci dans les années 60, Gli imbroglioni relève avant tout de la farce populaire œuvrant dans l’ombre de la grand comédie à l’italienne.

Le trait est donc épais, fustigeant comme souvent à l’époque les travers de la société baby boomer italienne au travers de petites saynètes variablement drôles et / ou originales, mais l’ensemble, relativement court, a le mérite de ne jamais s’essouffler niveau rythme. Une prouesse qui tient beaucoup à la qualité de la mise en scène de Fulci, très énergique, beaucoup plus soignée que ce que pouvait proposer au même moment les Mario Amendola et autres Marino Girolami par exemple.

Par ailleurs, comme dans tous les titres fulcien un peu obscurs de cette époque, le fan pourra également s’amuser à repérer quelques esquisses formelles ou thématiques des futurs travaux fantastiques du cinéaste. A ce titre, on relèvera cette amusante séquence située au fond d’une caverne impliquant une fausse momie (incarnée par Ciccio Ingrassia).

Du bon cinéma populaire à l’italienne de la grande époque, laissant deviner à la barre un cinéaste plus ambitieux que la moyenne dans ce genre.

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