GET TO KNOW YOUR RABBIT (1972)

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Manu le 15/12/2011 à 23:36

2.5

Réalisé par Brian De Palma
Avec Tom Smothers, John Astin, Suzanne Zenor, Samantha Jones, Orson Welles.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1972
Musique : Jack Elliott

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique GET TO KNOW YOUR RABBIT (1972)

Avis rédigé par Manu | le 15/12/2011. | Note : 2.5

Dans l’œuvre de Brian De Palma, Get to know your rabbit est une sorte de film de transition. On retrouve ici le ton décalé de certains des précédents travaux du cinéaste, mais plaqué sur un récit plus traditionnel et présenté dans une forme globalement plus classique (De Palma oblige, on a quand même droit à un peu de split screen, un générique de début sur plan-séquence ainsi qu’à quelques cadres verticaux hitchcockiens) annonçant l’orientation nettement plus grand public des opus à venir de l’élève le plus doué de tonton Hitch. Par ailleurs, il s’agit là du premier film de Brian De Palma distribué par un grand studio américain (la Warner, en l’occurrence).

Soyons clair, si Get to know your rabbit (titre tiré de l’une des répliques du film, le héros, magicien en herbe, expliquant à sa compagne qu’il doit apprendre à bien connaitre son lapin « partenaire » en vue des futurs numéros qu’ils accompliront ensemble) n’est pas passé à la postérité dans l’œuvre de son illustre auteur, c’est tout simplement parce qu’il ne s’agit pas là d’un opus très marquant. Certes l’ensemble n’est pas déplaisant à suivre. L’incongruité de certaines situations (telle cette réunion de famille dans un placard à balai !), tout comme les prestations complices des interprètes principaux et secondaires font parfois sourire et incitent le spectateur à l’indulgence. En outre, comme stipulé précédemment, la forme est parfois imaginative et me manquera probablement pas de divertir le fin connaisseur de l’œuvre De Palmesque.

Toutefois, si Get to know your rabbit ne soulève aucun enthousiasme démesuré, c'est qu'il souffre en premier lieu de la teneur ultra light de son propos, dont l’anticonformisme pourra sembler en définitive un brin timoré. Ainsi, malgré la belle somme de talents investie ici, le résultat ne s’élève jamais au-delà de la très anecdotique petite plaisanterie, laquelle ne s'adresse qu'au seul cinéphile avide de curiosités cinématographiques.

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