GENITORI IN BLUE-JEANS (1960)

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Manu le 21/08/2016 à 08:44

2.4

Réalisé par Camillo Mastrocinque
Avec Peppino De Filippo, Ugo Tognazzi, Scilla Gabel, Franco Fabrizi, Sylva Koscina.
Film italien
Genre : comédie
Durée : 1h 45min.
Année de production : 1960
Titre français : Incorrigibles parents
Musique : Piero Umiliani

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique GENITORI IN BLUE-JEANS (1960)

Avis rédigé par Manu | le 21/08/2016. | Note : 2.4

Cinquante troisième long métrage cinématographique de Camillo Mastrocinque, Genitori in blue-jeans se situe dans sa filmographie entre deux pures comédies - registre de prédilection du cinéaste - La Cambiale, dans laquelle apparaissaient déjà Ugo Tognazzi, Sylva Koscina et Peppino De Filippo, et Noi duri, où l’on croisera à nouveau les starlettes Lynn Shaw et Scilla Gabel.

Voilà un titre qui me semble se rattacher naturellement à Vancaze d’inverno dans l’œuvre de Mastrocinque, signé 1 an plus tôt par ce dernier. Egalement produit par Ermanno Donati et partiellement écrit par Oreste Biancoli, l’œuvre se révèle certainement moins prestigieuse dans sa distribution, mais on y retrouve le même schéma narratif, fondé sur le portrait de groupe, et, dans le ton, le même humour gentiment moqueur, épinglant les nouveau riches de l’Italie du boom d’après guerre. La seule différence étant que les bourgeois de Vacanze d’inverno, suivis pour l'occasion aux sports d’hivers, sont ici observés en quelque sorte dans leur habitacle naturel.

Evoquant à sa façon une certaine libération des mœurs, baignant dans cette dolce vita romaine célébrée au même moment par Fellini, Genitori in blue-jean revêt indiscutablement un intérêt sociologique pour le spectateur d’alors comme (plus encore) pour celui d’aujourd’hui. Cela en fait-il pour autant un titre marquant ?

Pas vraiment, malheureusement, car les historiettes de cœurs et d’argent ici narrées ne sont guère passionnantes, les personnages, finalement assez médiocres dans leurs seuls désirs de s’amuser et réaliser de fructueuses affaires, ne suscitent guère l’empathie. De surcroit, l’humour dispensé ici manque cruellement de véritable mordant et la mise en scène de Mastrocinque rélève comme d’habitude du travail strictement fonctionnel.

Intéressant, pour ne pas dire pertinent, dans ce qu’il nous raconte de l’Italie du tout début des années 60 donc, mais très moyennent divertissant au final.

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