FIRST DAUGHTER (2004)

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Léo le 18/11/2009 à 19:54

1.55

Réalisé par Forest Whitaker
Avec Katie Holmes, Marc Blucas, Michael Keaton
Titre original : First Daughter
Long-métrage américain.
Genre : Romance, Comédie
Durée : 1h46 min
Année de production : 2004
Musique : Michael Kamen

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.3

1.8

Critique FIRST DAUGHTER (2004)

Avis rédigé par Manu | le 18/11/2012. | Note : 1.3

First daughter est la quatrième réalisation de l’acteur Forest Whitaker. Le film est coécrit par Jessica Bendinger, scénariste de l’intéressant remake de Charade par Jonathan Demme, The Truth about Charlie, et réalisatrice du subséquent et médiocre Stick it avec Jeff Bridges, d’après une histoire écrite par l’acteur Jerry O’Connell (également producteur de l’affaire). Le film est dédié au compositeur Michael Kamen, décédé en cours de tournage. Notons enfin que Forest Whitaker a collaboré à l’écriture d’une bonne partie des chansons utilisées dans le film.

Un voila un qui n’a pas volé sa sale réputation. La carrière de réalisateur de Whitaker semble d’ailleurs ne pas s’être remise de ce ratage intégral dans lequel il s'est tout de même pas mal investi puisqu'il en est également l'un des producteurs exécutifs. Triste de finir là-dessus car j’ai souvenir d’une très bonne première réalisation de sa part, Strapped, tourné pour HBO. Un percutant film de ghetto aux antipodes de cette imbuvable sucrerie.

L’ouverture et la conclusion du film semblent indiquer que Whitaker entend tirer son histoire vers la fable ou le conte de fée moderne, mais cette approche très pratique pour ne pas se mouiller sur un sujet comme celui-ci ne fonctionne pas du tout et ne fait que couvrir davantage l’ensemble de ridicule. En dehors d’une ou deux allusions voilées aux évènements du 11 septembre, les auteurs éliminent donc soigneusement toute référence à l’actualité de l’époque ou élément susceptible d’être assimiler à une forme d’opinion ou de point de vue. J’avoue n’avoir même pas saisi si le président incarné par Keaton était républicain ou démocrate.

Privée de toute assise et ne fonctionnant que sur du déjà-vu, l'intrigue ne fait ainsi que brasser du vide, entamant rapidement la patience du spectateur le mieux disposé. En résumé, typiquement le genre d’interminable croute devant laquelle, dès le générique de début bouclé, on commence à se demander si on n’a pas quelque chose d’autre à faire en parallèle pour éviter de trop perdre son temps.

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