THE PRIVATE NAVY OF SGT O'FARRELL (1968)

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Manu le 02/02/2012 à 10:14

Réalisé par Frank Tashlin
Avec Bob Hope, Phyllis Diller, Jeffrey Hunter, Mylène Demongeot, Gina Lollobrigida.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1968
Titre français : La Marine en folie
Musique : Harry Sukman

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique THE PRIVATE NAVY OF SGT O'FARRELL (1968)

Avis rédigé par Manu | le 02/02/2012. | Note : 2.0

The Private navy of Sgt O’Farrell est le dernier long métrage de Frank Tashlin, ancien cartooniste à la Warner, dans les années 40, ayant à son actif quelques classiques de l’inaltérable franchise animée des Looney tunes. Sans surprise, son œuvre de fiction, entamée en 1952, ne sortira guère du registre de la comédie, Tashlin collaborant alors avec le duo Dean Martin-Jerry Lewis, Tom Ewell, Tony Randall, Bing Crosby, Danny Kaye, les Three Stooges ou encore – à deux reprises - Bob Hope, vedette du film qui nous occupe ici.

Tournée en pleine guerre du Vietnam, alors que triomphaient sur les écrans des titres tels que The Laureat, The Party ou The Producers – pour se cantonner au registre de la comédie - The Private navy of Sgt O’Farrell donne l’impression d’arriver avec une guerre de retard dans sa veine humoristique. Sur un sujet similaire, il suffit juste de le comparer avec le What did you do in the war, Daddy ? de Blake Edwards tourné 2 ans auparavant pour saisir le retard comique cumulé par cette comédie militaire.

Evidemment, en faisant preuve d’indulgence, on sauvera quelques trouvailles farfelues et séquences parodiques (cf. le passage « Tant qu’il y aura des hommes ») venant nous rappeler le métier premier de Tashlin. Mais soyons lucide : l’ensemble demeure globalement très faiblard en matière de gags et bons mots, sous-exploitant une distribution pourtant plutôt engageante sur le papier. On se demande notamment ce que sont venus faire ici Gina Lollobrigida – au look sixties totalement anachronique – et Mylène Demongeot, qui ne prononce quasiment pas un mot de tout le film.

Une comédie qui transpire la fatigue sous ses quelques exubérances.

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