LA SEGRETARIA PRIVATA DI MIO PADRE (1976)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 19/12/2021 à 12:02

2.4

Réalisé par Mariano Laurenti
Avec Maria Rosaria Omaggio, Renzo Montagnani, Stefano Patrizi, Anita Strindberg, Aldo Massasso.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1976
Titre français : La Secrétaire particulière de papa
Musique : Gianni Ferrio

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique LA SEGRETARIA PRIVATA DI MIO PADRE (1976)

Avis rédigé par Manu | le 19/12/2021. | Note : 2.4

Vingt-troisième réalisation cinématographique de Mariano Laurenti, La Segretaria privata di mio padre est écrit par l’incontournable spécialiste de la sexy-comédie italienne, Francesco Milizia, et produit par un autre pilier de ce sous-genre, Luciano Martino. Le film marque en revanche la seule incursion de l’actrice Maria Rosaria Omaggio, croisée par la suite chez Umberto Lenzi, Christian-Jaque ou encore Pasquale Festa Campanile, en ce domaine.

Comme tous les filons du cinéma de genre italien de la glorieuse période courant des années 50 à la fin des années 80, la sexy-comédie connut apogée et déchéance en un laps de temps record, s’évaluant à une maigre poignée d’années. Produit par la prestigieuse firme Titanus, La Segretaria privata di mio padre se situe de son côté plus ou moins au sommet de cette vaguelette.

Le niveau d’ambition de cette comédie coquine bien sexiste demeure pour autant très mince. On y crie beaucoup, sans doute pour combler l’inintérêt global de l’intrigue, et ce n’est globalement pas très drôle, de même que, comme de rigueur dans le genre, fort hypocrite quant à sa façon de dénoncer les mœurs décadentes de la bourgeoisie et rincer l’œil du spectateur à la moindre occasion tout en demeurant au bout du compte bien prude dans le discours.

Reste que Maria Rosaria Omaggio est proprement craquante en attraction féminine principale, se démarquant des plus aguicheurs canons de la sexy-comédie, et que l’œuvre se pare d’une élégance générale assez rare dans le genre, , la photographie scope de Pasquale Rachini, futur collaborateur de Pupi Avati, participant grandement à la maintenance de ce standing hors norme.

Bref, ça ne vole vraiment pas haut dans le contenu, mais c’est plus soigné que d’habitude dans la forme. Ce qui n’est déjà pas mal du tout pour un film de Mariano Laurenti.

Rechercher avec google