HOOK, LINE AND SINKER (1969)

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Manu le 19/02/2023 à 10:22

3.1

Réalisé par George Marshall
Avec Jerry Lewis, Peter Lawford, Anne Francis, Petro Gonzalez Gonzalez, Jennifer Edwards.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1969
Titre français : Cramponne-toi Jerry
Musique : Dick Stabile

Sortie Cinéma France : 30/07/1969
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique HOOK, LINE AND SINKER (1969)

Avis rédigé par Manu | le 19/02/2023. | Note : 3.1

Hook, line and sinker est l’ultime long métrage cinématographique du vétéran George Marshall. Ecrit par l’également réalisateur Rod Amateau, le film marque la cinquième collaboration du cinéaste avec l’acteur Jerry Lewis. Il se situe dans la carrière de Lewis entre les comédies Don’t raise the bridge, lower the river de Jerry Paris et Which way to the front? signé par Lewis lui-même.

Comédie aujourd’hui oubliée, comme beaucoup d’autres du chouchou de la critique hexagonale, Jerry Lewis, Hook, line and sinker pousse une nouvelle fois à savoir raison garder : Il n’y a en effet rien de spectaculairement transcendant à relever dans l’univers humoristique du l’acteur-scénariste-producteur-réalisateur (ici seulement acteur et producteur) quand bien même l’œuvre en question possède indiscutablement un petit brin de singularité.

Autrement dit, rien de fondamentalement audacieux ou mémorable dans ce titre, mais rien de détestable non plus. Avec, il est vrai, un univers comique certainement identifiable, et indéniablement personnel.

Hook, line and sinker fait ainsi le choix d’un burlesque quelque peu hors mode, flirtant avec l’insolite, porteur d’une relative noirceur par moment (le générique de début s’avère à ce titre un chouia déstabilisant même). Cela ne rend certes pas meilleur l’humour du film - souvent poussif malheureusement - mais contribue à stimuler jusqu’au bout la curiosité du spectateur et faire de ce titre une comédie sortant du tout-venant, par ailleurs joliment photographiée par l’habituel complice de Lewis, W. Wallace Kelley.

Bref, certainement pas une grande réussite du cinéma comique américain de la fin des années 60 - ne serait-ce que dans son esthétique, l’œuvre semble d’ailleurs davantage appartenir au début de cette même décennie qu’à son crépuscule - mais un titre suffisamment « à part » pour forcer le respect et même mériter le coup d’œil.

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