COPS AND ROBBERSONS (1994)

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Léo le 01/06/2014 à 13:24

2.9

Réalisé par Michael Ritchie
Avec Chevy Chase, Jack Palance, Dianne Wiest, Robert Davi, David Barry Gray.
Film américain
Genre : Comédie policière
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1994
Titre français : Les Nouveaux associés
Musique : William Ross

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique COPS AND ROBBERSONS (1994)

Avis rédigé par Manu | le 01/06/2014. | Note : 2.9

Cops & Robbersons marque la troisième association entre Michael Ritchie et Chevy Chase - quatrième même, si l’on inclut la participation de l’acteur comique à The Couch Trip, signé par Ritchie en 1988. Ce flop critique et public quasi intégral - le troisième consécutif pour Chevy Chase, après Nothing but trouble et Memoirs of an invisible man - est coproduit par Ned Tanen, ancien boss de l’Universal (entre 1976 et 1982) et la Paramount (de fin 1984 à fin 1988).

Réalisée par Michael Ritchie juste après The Positively True Adventures of the Alleged Texas Cheerleader-Murdering Mom, retour gagnant du cinéaste à la télévision comme au style corrosif de ses débuts, cette comédie policière dans la veine de Stakeout marque un net pas artistique en arrière pour ce dernier. Pourtant, sous son pitch rebattu, Cops & Robbersons n’est pas non plus un titre totalement dénué d’ambition, thématiquement raccord avec le reste de l’œuvre de son inégal auteur.

On devine en tout cas sans trop de mal ce qui a pu intéresser le réalisateur de Smile ici. Derrière le portrait humoristique cette famille de banlieusards trop parfaite en apparence pour ne pas se révéler intrinsèquement dysfonctionnelle se dessine en effet l’une de ces satires de l’American ways of life chères à Ritchie. Maintenant, ça, c’est pour les intentions. Dans le rendu, on reste malheureusement loin de la comédie méchamment caustique espérée.

Le problème est que Ritchie doit composer avec un Chevy Chase pas très inspiré, nous ressortant à l’identique son numéro d’imbécile sympathique de la série de Vacation, et un script plus flémard encore, aux situations comiques pour la plupart particulièrement poussives.

Alors certes, tout n’est pas à jeter non plus. Il y a bien quelques répliques et séquences amusantes à grappiller ici et là. Par ailleurs, quoi que sous-exploitée en caricature de fée du logis, Dianne Wiest est très bien. Et la composition parodique de Jack Palance, en vieux flic bougon / misanthrope évoquant le Dirty Harris des opus eighties, mérite bien un petit coup d’œil. Mais ces quelques frêles bons points ne suffisent pas à sauver l’ensemble de la routine et facilité.

Une comédie pas désagréable, mais clairement paresseuse, sous-exploitant son potentiel satirique.

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