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BARBARIANS AT THE GATE (TV) (1993)

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Manu le 27/10/2011 à 10:37
3.6
Réalisé par Glenn Jordan
Avec James Garner, Jonathan Pryce, Peter Riegert, Joanna Cassidy, Fred Dalton Thompson.
Téléfilm américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1993
Titre français : Les Requins de la finance
Musique : Richard Gibbs

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique BARBARIANS AT THE GATE (TV) (1993)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Barbarians at the gate est la troisième des quatre collaborations entre l’acteur James Garner et le téléaste Glenn Jordan. Ecrit par Larry Gelbart, précédemment scénariste de Tootsie, cette production HBO remporta en son temps 1 Emmy award (meilleure œuvre télévisée) et 2 Golden Globe (meilleure film télé, là encore, et meilleur prestation masculine pour James Garner).

Si, dans sa réalisation, Barbarians at the gate ne fait guère preuve de beaucoup d’audace, voire d’une forte personnalité, du côté du scénario et de l’interprétation, on touche incontestablement aux hautes sphères de ce qui se produisait alors pour le petit écran, l’ensemble faisant clairement parti des ces œuvres annonçant le renouveau de la télévision américaine de la décennie 2000. A la fois comédie (par moment) outrageusement satirique, suspense financier et film à thèse très instructif, Barbarians at the gate cimente donc sa réussite autour d’un script et de dialogues tout simplement brillants, et de 2 compositions d’acteur extrêmement savoureuses, celle de James Garner en grand businessman à l’ancienne, « vendeur de cravates » gouailleur, ouvertement dépensier et - quelque part - relativement franc du collier, et Jonathan Pryce, pur financier des temps nouveaux, froid, discret mais tout aussi rapace.

Si Barbarians at the gate fait sans doute un peu moins rire qu’à l’époque de sa conception - ou, disons, qu’il fait davantage grincer des dents - à l’heure où l’on commence à mesurer pleinement les conséquences d’une absence totale de contrôle étatique sur le type d’opérations financières décrites dans le film, sources d’une grave dérive de l’endettement - un carton au générique de fin vient d'ailleurs nous rappeler que la dette des Etats-Unis a augmenté de façon colossale depuis la fin des années 80 - il se pare en revanche d’un côté message prophétique qui en relève d’autant l’acuité sans nuire pour autant au caractère hautement divertissant de l’affaire.

Bref, un téléfilm d'utilité publique, et une belle occasion de saluer le talent du parfois sous-estimé James Garner.


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