DIRTY DINGUS MAGEE (1970)

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Léo le 14/06/2013 à 19:20

Réalisé par Burt Kennedy
Avec Frank Sinatra, George Kennedy, Anne Jackson, Lois Nettleton, Jack Elam
Film méricain
Genre : Western
Durée : 1h 31min.
Année de production : 1970
Titre français : Un beau salaud
Musique : Jeff Alexander

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique DIRTY DINGUS MAGEE (1970)

Avis rédigé par Manu | le 14/06/2013. | Note : 3.0

Dirty Dingus Magee se situe dans la filmographie de Burt Kennedy entre deux autres représentants cinématographique du genre western, The Good guys and the bad guys, avec déjà George Kennedy dans l’un des rôles principaux, et The Deserters, sorte de Dirty dozen de l’Ouest produit par Dino De Laurentiis. Le scénario de cette comédie westernienne, genre de prédilection de Kennedy (Burt, pas George…) est coécrit par le romancier Joseph Heller, auteur du culte Catch-22, (remarquablement) porté à l’écran par Mike Nichols en cette même année 1970, et le binôme Tom et Frank Waldman, deux frères scénaristes que l’on retrouve à la même époque derrière plusieurs associations entre Blake Edwards et Peter Sellers.

Les westerns comiques de Burt Kennedy, c’est mon péché mignon à moi. Je suis conscient qu’il s’agit là d’œuvrettes à l’humour facile et à la réalisation sans éclat, parfois même paresseuse, lâchant un peu trop la bride aux acteurs de talent qui s’y compromettent. Mais c’est malheureusement avec ce type de westerns que j’ai grandi, et je leur concède un certain attachement, me poussant à les revoir régulièrement.

Maintenant, ce Dirty dingus Magee, j’avoue que je l’ai quand même trouvé un peu pénible, à la revoyure. Quelques répliques grivoises font certes leur petit effet sur le moment, et la réalisation de Kennedy m’a paru un peu plus dynamique que ce qu’offre habituellement le réalisateur sur ce type d’exercice. Mais le cabotinage de Sinatra et l’aspect répétitif de cette histoire cartoonesque limitent tout de même drastiquement l’intérêt de l’ensemble et le plaisir que l’on pouvait initialement espérer y prendre.

Demeurent cependant cette amusante imagerie westernienne caractéristique du cinéma de Kennedy, situés dans les mêmes microscopiques villes sous-peuplées au milieu de nulle part, ainsi qu’une absence générale de prétention qui pousse invariablement le client à la clémence.

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