DADDY'S HOME TWO (2017)

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Manu le 28/09/2018 à 12:43

2.4

Réalisé par Sean Anders
Avec Will Ferrell, Mark Wahlberg, Mel Gibson, John Lithgow, Linda Cardellini.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2017
Titre français : Very bad dads 2
Musique : Michael Andrews

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique DADDY'S HOME TWO (2017)

Avis rédigé par Manu | le 28/09/2018. | Note : 2.4

Daddy’s home 2 est la sixième réalisation du scénariste et réalisateur Sean Anders. Suite du Daddy’s home de 2015 également coscénarisé par Anders et John Morris, ainsi que coproduit par les mêmes Morris, Will Ferrell et Adam McKay, le film marque le retour de Mel Gibson à la comédie 17 ans après le What women want de Nancy Meyers. Notons qu’en dépit d’une réception critique relativement négative, le film a récolté quelques 180 millions de dollars au terme de son exploitation en salles pour un budget estimé à environ 70 millions.

Suite express du gros carton US Daddy’s home (titre pas même sorti en France, c’est dire le différentiel de popularité de Ferrell entre l’hexagone et les Etats Unis), Daddy’s home s’offre du lourd côté interprétation mais, à la différence d’un Meet the Fockers dans le même registre et esprit « bigger », n’en tire malheureusement pas grand-chose… ou en tout cas rien de mémorable. Indiscutablement sous-exploités, Mel Gibson et John Lithgow se contentent de faire les marioles sous la caméra certes bienveillante mais guère inspirée, le plus souvent poussive même, de Sean Anders, décidément en passe de devenir l’homme des séquelles comiques qui font pschitt (cf. son tout aussi terne Horrible boss).

Projet maigrichon, pour ne pas dire inexistant, en vraies bonnes trouvailles comiques, en outre beaucoup trop sucré sur les bords, Daddy's home 2 gâche par la même occasion les talents de Ferrell et Wahlberg, qui nous rejouent à l’identique leur numéro du premier opus en faisant perdre à ceux-ci tout ce qu’ils pouvaient avoir de savoureux, voire caustiques. Au final, sans jamais être franchement désagréable, Daddy’s home 2 ennuie poliment, évoquant par moment les comédies les plus faiblardes du Chevy Chase des années 90.

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