COMING 2 AMERICA (2021)

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Manu le 13/07/2022 à 08:46

1.8

Réalisé par Craig Brewer
Avec Eddie Murphy, Arsenio Hall, Jermaine Fowler, Tracy Morgan, Wesley Snipes.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 50min.
Année de production : 2021
Titre français : Un prince à New York 2
Musique : Jermaine Stegall

Sortie Cinéma France : 05/03/2021
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.8

Critique COMING 2 AMERICA (2021)

Avis rédigé par Manu | le 13/07/2022. | Note : 1.8

Coming 2 America est le sixième long métrage cinématographique du producteur, scénariste et réalisateur Craig Brewer. Cette tardive suite du Coming to America de John Landis est coécrite par David Sheffield, précédemment coscénariste du Police Academy 2 : Their first assignment de Jerry Paris, mais également de plusieurs comédies mettant déjà en scène Eddie Murphy, dont le premier Coming… Il s’agit par ailleurs de la seconde collaboration entre Brewer et Murphy après le biopic Dolemite is my name, en 2019.

L’une de ces suites que l’on n’attendait pas (phénomène dont le film-lui même se gausse le temps d’une ligne de dialogue) et qui ne met malheureusement guère plus de 5 minutes à nous convaincre de sa totale inanité. Et pourtant les moyens sont là, le générique laisse espérer quelque chose de convenable, à défaut de novateur.

Mais, preuve qu’il ne suffit pas d’avoir l’argent et de réunir des gens de talent pour faire un bon film, il faut aussi que la motivation - autre que celle de surfer sans se fatiguer sur un vieux succès - soit au rendez-vous, sinon l’on accouche d’un objet creux comme ce laborieux Coming 2 America, qui se contente de copier son modèle en l’agrémentant de sages considérations à la mode. Ainsi le film n’apporte rien, ni à se participants ni Eddie Murphy, empêtré dans un numéro usé à la corde, tout en faisant ressortir séquence après séquence le gouffre comique séparant l’œuvre de son modèle, la différence entre un singulier réalisateur de comédies comme Landis et un anonyme besogneux comme Brewer.

Bref, sorti de la prestation inattendue de Wesley Sniper en pompeux révolutionnaire africain, qui m’aura valu mes 2 ou 3 seuls sourires du film, rien à sauver de cette transparente et inutile entreprise, dans lequel l’ex-génie comique Murphy fait quelque part peine à voir.

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