se connecter
Manu le 22/04/2021 à 19:32
3
Réalisé par Pasquale Festa Campanile
Avec Johnny Dorelli, Barbara Bouchet, Felice Andreasi, Stefania Casini, Gino Pernice.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1978
Titre français : Comment perdre une femme et trouver une maîtresse
Musique : Gianni Ferrio

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique COME PERDERE UNA MOGLIE E TROVARE UN'AMANTE (1978)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Come perdere una moglie e trovare un’amante marque la troisième collaboration de Pasquale Festa Campanile avec l’acteur-chanteur Johnny Dorelli (sorte de Guy Marchand à l’italienne, pour faire succinct). Cette vingt-septième réalisation de l’ancien scénariste de Risi, Bolognini, Zampa et Visconti se situe par ailleurs dans sa dense carrière entre le très obscur drame en costumes, il Ritorno di Casanova, d’après Arthur Schnitzler, et la comédie Gegé Bellavita. Enfin, on notera que Dorelli et Barbara Bouchet avait déjà partagé l’affiche de la comédie à sketchs Spogliamoci così, senza pudore… de Sergio Martino, deux ans auparavant.

Come perdere una moglie e trovare un’amante n’est clairement pas ce que Campanile a fait de plus ambitieux au cours de sa longue et riche carrière. Dans le seul registre de la sexy comédie, on peut légitimement lui préférer les plus originaux La Calandria, Conviene far bene l’amore ou encore son sketch de Sabato, domenica e venerdi, sans parler bien sûr d’Il merlo maschio (film auquel Come perdere ... lance un petit clin d’œil, dans la scène où Eleonora découvre l’infidélité de son mari, musicien violoncelliste). Le film mélange ainsi sans trop de surprise humour de type slapstick qu’affectionne Festa-Campanile (cf. Dorelli qui s‘ébouillante les coucougnettes, se les coince dans un tiroir, poursuit Bouchet à pied à travers Rome, un canoë kayak enfoncé à la taille, dans un final façon Buster Keaton) et scènes déshabillées, avec tout de même en arrière-plan, comme pour légitimer tout ça, une timide satire de la psychanalyse (déjà fustigée dans Il Merlo maschio).

Du déjà-vu donc, dans les images comme le fond, simple amorce de réflexion satirique sur les rapports de couples (le dada de Festa Campanile), mais néanmoins largement de quoi satisfaire les aficionados de la sexy-comédie italienne seventies, lesquels apprécieront la composition (relativement) tenue de Johnny Dorelli et pourront admirer une fois de plus la belle Barbara Bouchet au naturel sans pour autant devoir en passer par un festival de vulgarités et de gags par trop navrants, écueils caractéristiques du genre.

Reste qu’il manque incontestablement à de ce petit divertissement loufoque fort en recyclage (on y retrouve notamment une scène comique intégralement reprise de Dove vai tutta nuda ?) et peu recherché dans la forme - Campanile a fait nettement plus soigné dans ce domaine - la patte d’un Ottavio Jemma, frère d’écriture de quelques-unes des plus belles réussites du cinéaste, ici désavantageusement remplacé notamment par les scénaristes de films de genre / exploitation Roberto Leoni et Franco Bucceri, et que le résultat demeure un essai indéniablement mineur, voire faiblard, pour son talentueux auteur.

Enfin, signalons pour les mordus du bis transalpin de cette période, autour de Johnny Dorelli (qui interprète la chanson couvrant les génériques de début et fin, chanson bien salace au passage) et Barbara Bouchet, la présence de Stefania Casini (1900 et Suspiria, tout de même), ainsi que, non créditées au générique et donc sous réserve de confirmation par un œil plus expert que le mien, des starlettes Marina Frajese (la première fille à passer l’audition à la fin) et Monica Zanchi (la seconde).


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires














Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.15513 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009