se connecter

CICCIABOMBA (1982)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 05/02/2012 à 19:41
1.1
Réalisé par Umberto Lenzi
Avec Donatella Rettore, Gena gas, Dario Caporaso, Didi Perego, Anita Ekberg.
Film italien
Genre : Comédie
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1982
Musique : Claudio Rego

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.1



 Critique CICCIABOMBA (1982)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 1.1
Cicciabomba se situe dans la filmographie du prolifique Umberto Lenzi entre la comédie exotique Incontro nell’ultimo paradiso et Ironmaster – La guerre du fer, ersatz bis de La guerre du feu saupoudré d’une bonne dose de Conan the barbarian. Cette comédie semi-musicale pour public adolescent(e)s – que l’on aurait pu titrer La Vengeance d’une grosse si le film était sorti en salles chez nous – met en scène Donatella Rettore, alias Rettore, chanteuse italienne de pop-rock-disco alors au sommet de sa popularité.

Déjà, j’avoue n’avoir pas eu le courage d’aller sur Youtube écouter ce que donnaient les tubes de Rettore. En effet, ce que j’ai entendu dans le film – 3 ou 4 chansons, dont deux présentées quasiment sous forme de clips - a suffisamment malmener mon système auditif pour que je ne cherche pas à approfondir davantage ma connaissance du personnage et de son œuvre musicale. Bref, pour parler franchement, à moins d’être pathologiquement dépendant à la grosse soupe musicale eighties, c’est proprement inécoutable.

Côté jeu d’actrice, le cas Rettore m’a paru tout aussi désespéré. Bon, à sa décharge, il faut dire que l’intrigue ne l’aide pas beaucoup. Ainsi, toute la première partie du film qui la voit déguisée en grosse, avec du coton dans la bouche et plusieurs épaisseurs de vêtements sur elle comme seuls subterfuges simulant sa forte corpulence, ne favorise clairement pas un rendu positif de sa prestation. Toutefois, soyons lucide, lorsqu’elle se transforme en rockeuse punkette, ça n’est guère plus convaincant. Rettore joue comme une fourchette à fromage. Point barre.

Mais le pire là-dedans, cela reste quand même le script. Un scénario d’une catastrophique et embarrassante bêtise dans lequel le vilain petit canard Rettore - et sa bande de filles moches et laides (comme elles se surnomment elles-mêmes) - humilié par le beau gosse de son village natal, va se transformer en cygne au contact d’une milliardaire new-yorkaise œuvrant dans le produit diététique, et revenir à la maison se venger du bellâtre, alors en passe d’épouser la fille du maire, en le faisant passer pour gay, ainsi qu’en kidnappant et gavant comme une oie sa prude et frêle fiancée afin qu’elle devient grosse et moche à son tour. Discours rebelle en carton pate, vision offensante de l’homosexualité, étalage de mauvais gout et d’humour déplacé : je ne sais pas ce qui le plus navrant à ce niveau.

En définitive, j’en suis arrivé à me demander si je n’avais pas davantage souffert à la vision de ce Cicciabomba qu’à celle du pourtant bien corsé Cannibal Ferox tourné l’année précédente par Lenzi. Car ici tout est mis à rude épreuve chez le spectateur : ses oreilles, ses yeux comme sa notion du moralement répréhensible, ou du moins discutable.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques livres





Derniers commentaires





Salut l'artiste !



Critique cinema
2024 ans
Louis Gossett Jr.
(0000-2024)

2.55









Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.10378 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009