CANNONBALL RUN II (1984)
Manu le 04/08/2021 à 18:32
Réalisé par Hal Needham
Avec Burt Reynolds, Dom DeLuise, Dean Martin, Sammy Davis Jr., Shirley Maclaine.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1984
Titre français : Cannonball 2
Musique : Al Capps
Sortie Cinéma France : 04/07/1984
Sortie DVD France : n.c.
Avec Burt Reynolds, Dom DeLuise, Dean Martin, Sammy Davis Jr., Shirley Maclaine.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1984
Titre français : Cannonball 2
Musique : Al Capps
Sortie Cinéma France : 04/07/1984
Sortie DVD France : n.c.
Critique CANNONBALL RUN II (1984) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.6
Cannonball run II est la huitième réalisation cinématographique de l’ancien cascadeur Hal Needham. Cette séquelle de The Cannonball run, signée 3 ans plus tôt par le même Needham, est notamment coécrite par Harvey Miller, coscénariste et coproducteur du Private Benjamin d’Howard Zieff, quelques années plus tôt. Il s’agit par ailleurs du sixième des huit films / téléfilms tournés par Burt Reynolds sous la direction de Needham.Titre financièrement profitable au box-office, Cannonball run II marque néanmoins la fin d’une époque pour Burt Reynolds. Celle de sa période « superstar », progressivement écornée par l’abus de comédies grassouillettes décontractées de ce type, généralement signées par son pote Needham et toutes plus ou moins vilipendées par une critique attendant davantage de l’acteur de Deliverance et Starting over.
Revu aujourd’hui, hors contexte, Cannonball run II incite à davantage de clémence. Certes Burt y flingue un peu sa carrière en se contentant de faire le pitre pour le plaisir, sans forcer son talent, au même titre que tous ses potes ici réunis. Certes le film pratique un humour cassoulet franchement pas recherché, lorgnant, comme le précédent (et pénible) The Vilain de Needham, du côté du cartoon. Et certes tout cela ressemble en définitive plus à une enfilade de saynètes à peine mise en scène qu’à une grande comédie d’action.
Pourtant, et c’est sans doute là l’essentiel, on ne s’ennuie pas une minute ici, on s’amuse même drôlement par moment de l’énormité de certaines vannes et caricatures proposées, souvent plus très politiquement correctes d’ailleurs, et l’on se régale finalement du cabotinage de haut vol des Dean Martin, Shirley MacLaine et autres Jack Elam.
Enorme mais rigolo, clinquant mais bon enfant, un Burt Reynolds qui ne mérite donc pas sa sinistre réputation, tout comme ses 8 nominations aux razzie awards de l'époque, ayant pour principal tort de jouer sans complexe la carte de la grosse farce entre amis.