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CACCIA ALLA VOLPE (1966)

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Léo le 20/10/2013 à 17:51
3
Réalisé par Vittorio De Sica
Avec Peter Sellers, Victor Mature, Britt Ekland, Martin Balsam, Akim Tamiroff.
Film Britannique
Genre : Comédie, Policier
Durée : 1h 43min
Année de production : 1966
Titre français : Le Renard s évade à trois heures
Musique : Piero Piccioni

Sortie Cinéma France : 01/01/1968
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique CACCIA ALLA VOLPE (1966)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Coproduction italo-anglaise, Caccia alla volpe propose un générique des plus alléchants, misant sur la réunion de 3 talents comiques : le réalisateur star et acteur italien Vittorio De Sica, l’acteur anglais Peter Sellers et le scénariste et dramaturge new yorkais Neil Simon. Il s’agit là du premier scénario original écrit par Simon, qui en assura l’écriture aux côtés de Cesare Zavattini, proche collaborateur de De Sica. On retrouve également à l’affiche de cette farce l’actrice suédoise Britt Ekland, imposée au réalisateur italien par Sellers, dont elle était alors l’épouse. Enfin, on notera que deux scores distinctes furent composés pour le film, l’un signé Piero Piccioni pour la version italienne, l’autre écrit par le pape de l’easy listening Burt Bacharach.

Prometteur donc, Ce Caccia alla volpe, mais, dans l’ensemble, relativement loupé. Le film tente de mixer la grosse farce à l'italienne à un travail satirique plus pointu ciblant l’industrie cinématographique de l’époque. Mais De Sica ne parvient qu’à un résultat bancal, seulement sporadiquement drôle. Certains traits humoristiques fonctionnent parfaitement, comme tout ce qui touche au personnage de la star égocentrique du « vieil Hollywood » parti relancer sa carrière en Italie, personnage incarné avec pas mal de recul sur sa propre image par Victor Mature, ou les petites flèches tirées sur le cinéma d’auteur antonionien ou le neo-réalisme dont De Sica fut lui-même l’un des grands représentants (A la proposition de film qu’on lui fait, Mature, incrédule, demande à son agent : « Du cinéma néo-réaliste ? Qu’est que ça veut dire ? ». L’agent, en soupirant : « Ca veut qu’ill n'y a pas d’argent ! »).

Sellers lui-même n’est pas en reste. Il se donne à fond, en particulier dans son incarnation du « génial » réalisateur star Federico Fabrizi (lisez Fellini), et son génie comique scelle définitivement l’impression générale plutôt positive laissée au final le film. Mais il n’en demeure pas moins que l’ensemble fonctionne mal, parait souvent forcé dans son délire et ressemble parfois lui-même à ce qu’il dénonce sur le ton de la moquerie, à savoir ce type de produit cinématographique hybride américano-européen, à cheval entre cinéma d’auteur et grosse machine populaire.


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