BURYING THE EX (2014)

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Manu le 29/09/2016 à 08:16

3.4

Réalisé par Joe Dante
Avec Anton Yelchin, Ashley Greene, Alexandra Daddario, Oliver Cooper, Archie Hahn.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2014
Musique : Joseph LoDuca

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique BURYING THE EX (2014)

Avis rédigé par Manu | le 29/09/2016. | Note : 3.4

Treizième long métrage cinématographique fictionnel de Joe Dante, Burying the ex est l’adaptation au format long du court métrage éponyme écrit et réalisé par Alan Trezza en 2008. Tout comme le précédent film de son auteur, The Hole, celui-ci n’a pas connu l’honneur d’une distribution en salles sur le sol hexagonal.
Conspué jusque (et tout particulièrement, j’ai l’impression) dans les rangs des aficionados de l’œuvre de Dante, Burying the ex n’est pourtant pas la purge annoncée un peu partout. Certes, il n’est pas improbable que l’amour que je porte au cinéma du papa des Gremlins me pousse à juger cette comédie romantico-horrifique avec une certaine clémence.

Aussi, à cet égard, je préfère reconnaitre tout de suite qu’il s’agit là d’une œuvre mineure dans sa filmographie, formellement un peu pauvre par rapport ce que l’on pouvait attendre d’une réalisation cinématographique de Joe Dante, dans laquelle on devine constamment un budget relativement modeste. Privée d’un Goldsmith à la baguette, d’un John Hora à la photographie, Burying the ex manque un brin de cachet, d’envergure, c’est sûr. Et puis j’admets volontiers que sa trame transpire le déjà-vu, ne brillant en outre pas franchement par la finesse de l’humour qu’elle développe.

Bref, un petit film donc. Mais un petit film le plus souvent fort sympathique, qui porte tout de même bien la patte de son auteur. Car si l’intrigue ne présente guère d’originalité dans son concept, elle acquiert en revanche une personnalité, et un charme certain, dans l’attention portée aux personnages, plus fouillés, et par conséquent plus attachants, que prévus. La situation amoureuse triangulaire obtenue est ainsi traitée avec soin, et les contradictions internes du personnage central étonnamment prises en considération par le script, tandis que l’humour sait par moment habilement naviguer entre le tendre et le caustique, dualité typiquement « dantienne ».

Titre de moindre importance dans la filmographie de Joe Dante, je suis d’accord, mais film néanmoins attachant, évoquant par moment joliment les séries B « intello » du Corman de Bucket of blood et The Little shop of horrors dans son discret et parfait mélange d’épouvante, de romance et d’humour.

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