ALL NIGHT LONG (1981)

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Manu le 03/11/2022 à 10:39

Réalisé par Jean-Claude Tramont
Avec Gene Hackman, Barbra Streisand, Diane Ladd, Dennis Quaid, Annie Girardot.
Film américain
Genre : Comédie
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1981
Titre français : La Vie en mauve
Musique : Richard Hazard

Sortie Cinéma France : 16/09/1981
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique ALL NIGHT LONG (1981)

Avis rédigé par Manu | le 03/11/2022. | Note : 3.0

All night long est le second long métrage cinématographique du scénariste et réalisateur belge Jean-Claude Tramont après Le point de mire, honorable tentative de thriller paranoïaque à la française, signée 4 auparavant. Le film est écrit par W.D. Richter, précédemment scénariste de la comédie policière Slither d’Howard Zieff et futur réalisateur de The Adventures of Buckaroo Banzai across the 8th dimension.

All night long marque le retour à l’écran de Gene Hackman, trois ans après Superman et sa suite, plus ou moins tournée dans la foulée (mais sortie 3 mois après le film de Tramont sur le sol américain). Le film est étrangement court (87minutes). Il aurait apparemment été raboté de 20 minutes, et ce qu'il en reste nous donne une inoffensive tragi-comédie sur la crise de la cinquantaine, survolant son sujet, balourde dans l'humour, guère touchante lorsqu'elle se veut plus sérieuse, la plupart du temps juste transparente malgré des situations intéressantes sur le papier.

Quant au reste, moi qui ne suis pas fan de cette actrice, j'ai trouvé ici Barbra Streisand supportable - à noter qu'elle arriva tardivement sur le film, en remplacement de Lisa Eichhorn - Annie Girardot ne fait quant à elle que passer, et Gene Hackman se montre, sans surprise, vraiment très bon. Dommage que rien ne soit à sa hauteur autour de lui.

En résumé, fadasse et oubliable, mais vraiment pas déplaisant, en grande partie grâce à Hackman, qui survole l’affaire sans difficulté.

Sinon, pendant tout le film, je me suis dit que son score, signé par l'arrangeur Richard Hazard et Ira Newborn, évoquait étrangement le Dave Grusin de Heaven can wait dans son thème central. Et, effectivement, le générique de fin le cite comme compositeur de celui-ci (Georges Delerue, qui avait écrit la partition du Point de mire, est également crédité comme orchestrateur d'une reprise du thème musical du City lights de Chaplin).

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